Employé de la Société générale d’affichage depuis 19 ans, Filipe Gomes confie lundi dans le 19h30 qu'il n'avait jamais vu ça.
Tags, arrachages, sur-affichages, il retrouve chaque lundi matin 80% de son travail endommagé.
Une forme d'agression, selon ses détracteurs
La capitale vaudoise fédère plusieurs mouvements de désobéissance civile dont la publicité est une cible privilégiée. Parmi eux, le collectif de libération de l’invasion publicitaire, dont les membres précisent d’emblée qu’ils n’encouragent pas la casse.
Et si chacun parle en son nom propre, ils s'entendent sur une chose: pour eux, la publicité en ville est une forme d’agression et l’omniprésence de la publicité, moteur de la surconsommation, justifie qu’on s’en prenne à elle.
Le coût des dégâts pas communiqué
A Lausanne, avec 2500 surfaces d’affichage, le nombre de panneaux publicitaires exploités par la société générale d’affichage a peu évolué ces dernières années. La société ne souhaite pas communiquer le coût des dégâts engendré par le vandalisme ces derniers mois.
Thomas Epitaux/boi