Il y a eu des carences et des faiblesses dans l'organisation et le management liés à la nouvelle ampleur de l'exploitation" de la Vaudoise aréna, a reconnu mardi Alain Gillièron, vice-président du CA du Centre sportif de Malley (CSM SA) en présentant les résultats de l'audit devant la presse. Mais aucune faute grave ni aucune illégalité dans le travail de nuit n'ont été constatés, a-t-il résumé. "Il n'y a pas eu d'amateurisme", selon lui.
L'audit n'a pas non plus révélé de "rupture de confiance ou de conflit entre la très grande majorité du personnel, la direction et le CA. Ce dernier a donc renouvelé sa confiance au directeur Christophe Huybrechts et au président du CA Jean-Jacques Schilt, ancien syndic de Lausanne, pourtant passablement critiqués dans cette affaire.
Des améliorations
L'audit recommande malgré tout d'importantes mesures pour améliorer les conditions de travail, notamment en vue du doublement prévu du personnel d'ici la mise en exploitation complète de la Vaudoise aréna, avec l'ouverture de la piscine "pas avant janvier 2021".
Parmi les mesures prises, un poste de ressources humaines et un poste de responsable des finances seront créés. Une commission du personnel est aussi prévue.
Toute l'affaire a pour toile de fond la construction de la Vaudoise aréna, qui devait à tout prix être prête pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ), début janvier à Lausanne. La vingtaine d'employés du CSM ont été mis sous forte pression durant cette phase. Des durées de travail allant jusqu'à 20 heures par jour et du travail de nuit sans autorisation avaient notamment été dénoncés par les employés du nouveau complexe sportif de l'ouest lausannois.
Informé, le conseiller d'Etat vaudois en charge de l'économie Philippe Leuba avait invité le CA du CSM SA, propriétaire et exploitant de la nouvelle patinoire de Malley, à commander un audit externe.
ats/lan