Le résultat est donc une perte de près de 12 millions de francs, assumée par la Confrérie. Cette dernière a déjà payé la plus grande partie de ses créanciers, mais il reste encore quelques factures en suspens. Elles doivent encore faire l'objet d'un débat au sein du Conseil communal de Vevey notamment.
Pas suffisamment de public
Cette perte s'explique par des dépenses élevées, mais aussi par des représentations qui n'ont pas affiché complet. Et elle aurait été encore plus importante si des efforts n'avaient pas été consentis par de nombreux fournisseurs, qui ont accordé pour la plupart des remises ou des rabais de 4 à 5%.
Le Conseil d'Etat vaudois a d'ailleurs accepté lundi d'exonérer une partie des frais de sécurité, à savoir 1,9 millions de francs. Ce montant représente surtout des salaires de policiers, de gendarmes ou de pompiers présents pendant la fête.
>> Lire : Le canton de Vaud renonce aux frais de sécurité de la Fête des Vignerons
"Des discussions ont eu lieu très tôt avec le Conseil d'Etat, avec une perspective d'une négociation possible en fin d'exercice. Elle a eu lieu, on s'en réjouit et on salue la bienveillance du Conseil d'Etat à l'égard de la Fête des Vignerons", déclare François Margot, abbé-président de la Confrérie des Vignerons, dans le 12h30 de la RTS.
La Confrérie va désormais devoir baisser son train de vie, si elle veut vivre une nouvelle Fête des Vignerons dans une vingtaine d'années.
Dominique Choffat/oang