Le MPC a confirmé mercredi l'information du journal 24 Heures. Il s'était saisi de l'affaire après plusieurs témoignages faisant état de détonations. Après l'analyse des traces, l'Institut médico-légal de Zurich (FOR) a pu exclure l'utilisation d'explosifs comme moyen de sabotage, indique le Parquet dans une prise de position écrite.
Cette piste étant exclue, la compétence fédérale n’est dès lors plus requise, poursuit le MPC. Il remettra donc la procédure au Ministère public du canton de Vaud. Tant que ce dernier n’aura pas statué sur cette reprise, le MPC continuera à en assumer la direction.
Un manifeste aurait été retrouvé sur place
Le Ministère public de la Confédération ne fait aucun commentaire supplémentaire. Interrogé, le parquet vaudois ne donne aucune information tant qu'il n'a pas de compétence dans ce dossier, indique Laurent Maye, procureur général adjoint.
Le 26 juin, la police a été avisée de la chute d’un pylône électrique proche de l’autoroute Lausanne - Genève. Les premières constatations ont montré qu'il s'agissait d’un acte de sabotage. Interrogés sur une éventuelle revendication des auteurs, le MPC ne dit rien en l'état. Le journal 24 Heures affirme pour sa part qu'un manifeste politique a été retrouvé sur place.
ats/asch