En plus des neuf ans de prison ferme, le prévenu a écopé de 180 jours amende. Ce procès, peu courant, a mis en lumière l'esclavagisme moderne qui peut exister dans les pays occidentaux.
Egalement dealer, l'accusé avait pris contact en 2016 avec les jeunes femmes au Nigeria en leur faisant miroiter des études en Suisse. Sur le trajet, elles avaient été séquestrées en Libye puis prostituées en Italie. L'une s'était échappée en direction de l'Allemagne, tandis que l'autre avait rejoint la Suisse et s'était prostituée dans un appartement de Renens (VD) afin de rembourser l'argent qui lui était réclamé pour couvrir les frais de son voyage.
Rituels de magie noire reconnus comme mesure de contrainte
Pour asseoir son emprise, leur compatriote a eu recours à un rituel de magie noire issu de croyances très présentes au Nigeria, une pratique que le Tribunal d’arrondissement de Lausanne a reconnue comme mesure de contrainte.
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RTSinfo/vic