L'Office fédéral des routes (OFROU) a remis vendredi ses conclusions pour trouver une solution à long terme dans ce secteur, soit au-delà de 2040. Il dit renoncer à tout projet, car "aucune solution d'envergure ne permettait de résoudre le goulet de façon satisfaisante et à un coût raisonnable", écrit l'Etat de Vaud dans un communiqué.
Le canton de Vaud dit partager les conclusions de l'OFROU. Outre un rapport coût-avantages jugé insuffisant, les autorités cantonales rappellent que le secteur en question se trouve en plein coeur de la région viticole de Lavaux, "où la préservation du paysage constitue une priorité."
Augmentation de la cadence
Du coup, les solutions pour faciliter les déplacements entre Lausanne et Vevey passent par le rail. Cela induit notamment des augmentations de cadences sur la ligne, mais aussi le développement de nouvelles liaisons ferroviaires entre le Sud fribourgeois et les rives du Léman, ainsi que sur la ligne du Simplon, entre Lausanne et le Valais.
Pour Nuria Gorrite, la conseillère d'Etat en charge des infrastructures, "il ne s'agit pas d'opposer la route au rail, mais plutôt d'investir là où les avantages sont les plus grands et les plus en adéquation avec les enjeux climatiques", affirme-t-elle, citée dans un communiqué.
Stratégie "Vision 2050"
Cette nécessité de développer le rail entre Lausanne et Vevey a d'ores et déjà été intégrée dans la stratégie ferroviaire "Vision 2050". Le canton assure que, le moment venu, il défendra "les investissements indispensables en infrastructure" pour concrétiser cette stratégie.
A plus court terme, le canton rappelle que plusieurs travaux sont déjà planifiés sur l'A9. Il s'agit de l'élargissement du tunnel de Belmont et de la réfection des chaussées entre Vennes et Belmont afin de pouvoir activer la bande d’arrêt d'urgence en cas de congestion du trafic.
ats/kkub