Cette recherche se focalise sur les anticorps qui neutralisent le SARS-Cov-2. Les scientifiques prélèvent des échantillons de sang sur des personnes malades afin d'isoler les anticorps. Puis, ceux-ci seront transférés aux personnes fragiles pour qu'elles puissent se défendre en cas d'infection.
Ce procédé ressemble à celui d'un vaccin, mais dans ce cas les anticorps ne sont pas produits par le propre corps du patient, mais par un autre individu qui devient un donneur. Grâce à ce soutien financier, le service d'immunologie du CHUV pourra aller au bout de son programme.
Traitement déjà étudié
Ce traitement a déjà été étudié dans le cadre de la lutte contre le VIH. Les résultats de l'étude sont prometteurs. Dans le cas du CHUV, l'étude ne vise pas que le SARS-Cov-2, mais toute la famille des coronavirus. L'objectif étant de se préparer à l'émergence d'autres souches potentiellement dangereuses et d'avoir, grâce à cette recherche, une avance sur la prochaine épidémie.
Sujet Radio: Sophie Iselin
Adaptation Web: Clotilde Loup