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Une nouvelle fédération vaudoise pour défendre le commerce de détail

Les associations du commerce de détail vaudoises veulent éviter une fermeture. Les explications de Cécile Hussain-Khan
Les associations du commerce de détail vaudoises veulent éviter une fermeture. Les explications de Cécile Hussain-Khan / 12h45 / 2 min. / le 3 novembre 2020
La période d’incertitude liée à la deuxième vague de Covid-19 devient ingérable pour le commerce de détail. Dans le canton de Vaud, onze associations ont décidé de rassembler leurs forces en créant une fédération.

Suite au premier semi-confinement, plusieurs commerces vaudois ont déjà tiré le rideau, dont trois commerces de Morges ou encore deux autres sur la seule rue Marterey, à Lausanne.

C'est dans ce contexte qu'une Fédération des commerçants de détail vaudois a été créée mardi pour mieux défendre les intérêts du secteur, qui emploie quelque 28'000 personnes dans le canton, face aux décisions politiques.

"Le but principal, c'est de défendre le petit commerce", explique sa présidente Cécile Hussain Khan, qui dirige par ailleurs l'Association des commerçants de Morges. "Ils sont le décor de nos villes, c'est aussi important pour le tourisme. Une ville sans commerces, c'est une ville morte".

>> Ecouter son interview dans le 12h30 :

La période d’incertitude liée à la deuxième vague du Covid-19 devient ingérable pour le commerce de détail, qui emploie quelque 28'000 personnes dans le canton de Vaud. [Keystone - Laurent Gillieron]Keystone - Laurent Gillieron
La deuxième vague de Covid-19 inquiète les commerces de détail vaudois: interview de Cécile Hussain-Khan / Le 12h30 / 1 min. / le 3 novembre 2020

"Nous vendons du bonheur"

Elle espère ainsi que le canton de Vaud n'annoncera pas, mercredi, la fermeture des petites boutiques, qui ont pris d'emblée, selon elle, toutes les précautions nécessaires. "Nous respectons absolument les règles, il n'y a aucune raison de fermer ces petits commerces", argue-t-elle.

Enfin, Cécile Hussain Khan s'insurge que l'on qualifie les petits commerces de non-essentiels. "Ça démontre bien l'état d'esprit dans lequel on est", déplore-t-elle, "alors que nous vendons du plaisir et du bonheur".

Concrètement, une campagne est prévue pour inciter notamment les clients à faire leurs achats de noël en novembre, afin d'éviter la cohue dans les magasins.

Propos recueillis par Virginie Gerhard/jop

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