Lors d'une rencontre vendredi avec des représentants du personnel, la conseillère d'Etat en charge de la santé a également promis "d'examiner la question d'une prime Covid" pour tous les collaborateurs du CHUV, l'une des revendications des associations professionnelles et syndicales.
"La recherche d'un équilibre est difficile à trouver", a continué Rebecca Ruiz, expliquant notamment que l'éventuel octroi d'une prime devrait aussi convaincre le Conseil d'Etat et le Parlement vaudois.
Manque de personnel sur le marché du travail
La ministre socialiste a aussi répondu aux syndicats qui estiment que le CHUV devrait engager davantage de collaborateurs. Selon elle, cela n'est pas dû à "une absence de volonté", mais au manque de personnel disponible sur le marché du travail.
Cette rencontre a été organisée à la suite d'un courrier adressé mi-octobre à la conseillère d'Etat et signé par quatre organisations, la Commission du personnel du CHUV, la section vaudoise de l'Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI) ainsi que les syndicats SSP et Sud.
Annonce saluée
David Gygax, secrétaire syndical au SSP Vaud, s'est réjoui de "l'engagement politique" de Rebecca Ruiz sur le fait que le CHUV n'allait pas prendre des mesures d'austérité "sur le dos de ses employés", en raison de l'argent perdu durant la crise.
Pour le reste, il a regretté le "peu d'ouverture" concernant une revalorisation salariale et des "divergences de vues" sur la hausse des effectifs. Selon le syndicaliste, c'est sur la question d'une prime Covid que le canton et le CHUV se sont montrés "les moins fermés".
ats/fgn
Un diagnostic RH prochainement effectué
D'autres thématiques ont été abordées durant cette rencontre. Rebecca Ruiz a notamment expliqué qu'un "diagnostic RH" allait être effectué pour déceler les différents problèmes des employés du CHUV.
Un sondage sera également réalisé en vue de pérenniser le système de garderie mis en place au début de la crise du coronavirus.