L'ouverture d'une nouveau Centre social d'intégration des réfugiés (CSIR) permet de rapprocher les bénéficiaires des acteurs locaux pour assurer une meilleure intégration. "Nous pouvons aider, aiguiller, favoriser, mais fondamentalement, c'est l'ensemble des acteurs des tissus économiques et associatifs qui jouent un rôle primordial", analyse Pierre Gentile, responsable du Centre social d'intégration des réfugiés, au micro de la RTS.
Un emploi qu’espère trouver Mohammad Alaa. Arrivé de Syrie il y a 4 ans, il a fait des études dans le domaine dentaire. "Je viens de finir mes études. J'ai obtenu le meilleur prix de la Suisse romande. J'aimerais perfectionner mon français, cela devrait me permettre de trouver un travail d'ici deux ans."
Le centre a le même objectif. Il vise à ce que 50% des réfugiés soient intégrés sur le marché du travail sept ans après leur arrivée.
Mesures d'insertion
Le CSIR propose plusieurs programmes pour assurer une intégration socioprofessionnelle des réfugiés. Ces programmes sont destinés aux jeunes (18 à 25 ans) et aux adultes sans formation professionnelle initiale achevée.
Le centre propose aussi des mesures d'insertion sur le marché de travail. Cela se concrétise sous forme de stage, de formations courtes, de cours de formation (français, mathématiques, informatique), d'ateliers sur la vie quotidienne en Suisse ou encore des activités pour reprendre confiance en soi.
L'antenne de Montreux traite 309 dossiers qui correspondent à 813 réfugiés. Le CSIR à Lausanne continue lui de s'occuper des autres réfugiés du canton, soit de 600 dossiers, représentant 1331 réfugiés.
Sujet radio: Virginie Gerhard
Adaptation web: Valentin Jordil/ats