Le prévenu avait apposé une main couverte de peinture "écogouache" rouge sur la paroi d'une succursale lausannoise du numéro deux bancaire suisse en mars 2019. Le Tribunal d'arrondissement de Lausanne n'a pas retenu le chef d'accusation de dommages à la propriété qualifiés sur le bâtiment de la banque.
Il a par contre retenu des chefs d'accusation liés à une série d'actions menées entre 2019 et 2020 lors de quatre manifestations de la Grève du climat et d'Extinction Rebellion. Là, il a été condamné pour empêchement d'accomplir un acte officiel, entrave aux services d'intérêt général, violations simples des règles de la circulation et violence ou menace qualifiée contre les autorités et les fonctionnaires.
Pas d'état de nécessité licite
Le Tribunal d'arrondissement de Lausanne n'a donc pas reconnu l'état de nécessité licite face à l'urgence climatique dans cette affaire.
L'avocat de l'accusé a indiqué à la sortie du tribunal qu'il fera appel. Le jeune militant devra payer une amende de 2000 francs et les frais de justice à hauteur de 2900 francs.
ats/oang