Natacha Litzistorf et Jean-Yves Pidoux ont fait un excellent travail au sein de la Municipalité: les Verts lausannois l'affirment haut et fort. Grâce à eux, les services industriels ont d'avantage d'énergies renouvelables, notamment dans le photovoltaïque. Les nouveaux logements sont plus écologiques, les arbres mieux défendus et la ville utilise beaucoup moins de produits phytosanitaires sur ses parcelles.
Et pour la suite, les Verts voient grand: ils veulent trois sièges à la Municipalité. En plus de la sortante Natacha Litzistorf, le parti présente deux conseillers communaux: Xavier Company et Daniel Dubas. Au niveau du conseil communal, ils sont 80 candidats en lice.
Urgence climatique et crise du Covid
Le pronostic des chances reste difficile. L'urgence climatique a donné des ailes aux écologistes en 2019, lors des élections fédérales. Et les Verts le reconnaissent, ils sont plus connus pour leurs combats écologiques que sociaux.
Préserver l'environnement et atteindre la neutralité carbone restent des défis à relever de toute urgence, il ne faudra toutefois pas oublier les volets sociaux et économiques. La crise du coronavirus a des impacts importants sur différents secteurs économiques: restauration, hôtellerie et événementiel sont au bord du gouffre. Et une partie de la population est de plus en plus précarisée. De quoi peut-être donner des ailes au PLR et aux socialistes lors de ce scrutin.
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Le Centre lance deux candidates
Le Centre Lausanne (anciennement PDC) lance deux candidates pour l'élection municipale du 7 mars. Il s'agit de Stéphanie Mooser, cheffe d'entreprise et conseillère communale, ainsi que Valérie Dittli, avocate stagiaire, chargée de recherche à l'Université de Lausanne et présidente de la section cantonale du parti.
"Une meilleure conciliation entre vie familiale et vie privée" figure au centre des préoccupations des deux candidates, a indiqué jeudi le Centre Lausanne dans un communiqué. De professions libérales, elles se disent également sensibles "à la cause des indépendants, des commerces locaux, des tenanciers de bars et restaurants, des milieux culturels et tant d'autres acteurs économiques" affectés par la crise du coronavirus.