L'UNIL doit faire face à la forte croissance de l'intérêt pour les études de médecine et à la limitation des places d'études cliniques, indique jeudi le Conseil d'Etat dans ses décisions de la semaine.
Limiter les échecs définitifs
Jusqu'ici, passer de la 1ère à la 2e année à l'Université de Lausanne se faisait sur la base d'examens sévères, disqualifiant de nombreux étudiants.
Le but de ce concours est aussi de limiter les échecs académiques définitifs. Cela signifie qu'un étudiant qui raterait médecine pourrait, par exemple, utiliser ses crédits pour entrer en 2ème année dans une filière voisine, en biologie ou en pharmacie.
Gérer plus finement le nombre d'étudiants
Le Conseil d'Etat précise qu'avec l'introduction d'un concours, l'UNIL adopte les mêmes modalités de passage en 2e année de médecine qu'à Genève et Neuchâtel. Ces trois universités n'appliquent pas de numerus clausus pour l'accès en 1ère année.
Doyen de la faculté de médecine de l'UNIL, Jean-Daniel Tissot parle d'un énorme travail pour mettre le tout en musique. Toutefois, les buts sont clairs: offrir un système moins dur aux étudiants, tout en gérant plus finement leur nombre.
Actuellement, l'université vaudoise accueille entre 700 et 900 étudiants en 1ère année, pour 250 diplômés par an.
jfe