Relevant que l'utilisation des armoiries communales dépend de la Loi fédérale sur la protection des armoiries, la Municipalité a constaté l'usage abusif de celles-ci par le centre droit boéland, faute de demande d'autorisation formelle soumise à son autorité. À ce titre, elle adresse un avertissement aux auteurs du flyer, se réservant la possibilité de déposer plainte pénale en cas de récidive, écrit-elle lundi dans un communiqué.
L'exécutif était composé pour l'occasion de la municipale Taraneh Aminian et de deux préfets nommés par le Conseil d'Etat pour statuer sur cette affaire. Ils remplaçaient les quatre municipaux du centre-droit boéland qui s'étaient récusés.
À l'avenir et avant chaque campagne électorale, la Municipalité rappellera les règles qui président à l'utilisation des logos et armoiries communales. En substance, l'usage du logo par des tiers est interdit et celui des armoiries est soumis à autorisation municipale.
Une action demandée par la municipale socialiste
La polémique secoue La Tour-de-Peilz depuis quelques semaines. Pour mémoire, les municipaux Olivier Wälchli, Alain Grangier, Olivier Martin (tous PLR) et Jean-Pierre Schwab (PDC) ont envoyé en décembre un tout-ménage pour vanter leur bilan de législature.
Ils n'ont pas intégré leur collègue socialiste, tout en utilisant les armoiries de La Tour-de-Peilz. Cette dernière. Taraneh Aminian a alors demandé que soit ouverte une action contre ses quatre collègues.
ats/ther