Ces mesures adoptées par le Département vaudois de l'environnement et de la sécurité visent à renforcer le dispositif d'accompagnement et de soutien aux éleveurs. Elles interviennent alors qu'une meute circule actuellement au Marchairuz, dans le Jura vaudois.
Une analyse va être tout d'abord menée pour déterminer la vulnérabilité des alpages du Jura vaudois face à l'animal. Son diagnostic permettra la mise en place de mesures de protection au cas par cas pour la prochaine saison d'estivage.
Identifier les alpages à risque
Le conseil aux éleveurs constitue une part importante de ce dispositif cantonal, car il s'agit avant tout de miser sur la prévention.
"Il y a un plan en dix mesures qui commence par la localisation de la meute de loups, voir si elle se reproduit", explique Frédéric Hofmann, responsable de la section chasse, pêche et surveillance à l'Etat de Vaud, vendredi dans La Matinale. "Ensuite, on va analyser la vulnérabilité des alpages aux environs de cette meute, identifier quels sont les alpages à risque. Et on va alors renforcer les mandats d'accompagnement des éleveurs".
Cohabitation possible dans le canton
L'enjeu est de faire cohabiter tout le monde. "Le loup sème la terreur, c'est vrai, mais il ne fait pas forcément beaucoup de victimes dans les troupeaux", souligne Frédéric Hofmann. "Donc, pour nous, la cohabitation est possible dans le canton de Vaud, notamment parce que le gibier est très abondant en forêt. On a eu peu de victimes en 2020, un veau et trois moutons qui ont fait les frais du loup. Et on veut tout faire pour que cette situation se maintienne."
Le responsable de la chasse invite par ailleurs les promeneurs à tenir les chiens en laisse dans les alpages. Car le bétail s'est habitué à la présence de loups et il les confond parfois avec les chiens. Il peut donc avoir un comportement agressif aussi avec ces derniers.
oang avec Julie Liardet et ats