Une majorité de députés et députées s'est prononcée mardi en faveur de l'institution de la CEP sur l'hôpital de Rennaz, en difficulté depuis quelques mois à peine après son ouverture.
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Comme attendu, la question a été longuement débattue mardi après-midi avec, au final, une victoire pour les partisans de la CEP qui ont récolté 78 voix, alors qu'il en fallait 76 pour décrocher la majorité absolue. En face, 54 membres du Grand Conseil s'y sont opposés.
Le recours à ce rare dispositif, dont la dernière utilisation dans le canton remonte à 2003 avec la débâcle de la BCV, avait été demandé par la droite, pour qui une CEP doit permettre de faire toute la lumière sur la gestion de l'HRC et lui permettre de repartir sur de bonnes bases.
Le Valais ne le fait pas
A l'inverse, la gauche, mais aussi le Conseil d'Etat, craignent que cet outil n'entrave la bonne marche de l'hôpital, sachant que deux audits ont déjà permis de déceler et corriger des dysfonctionnements.
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Les modalités de la CEP vaudoise seront fixées ultérieurement. A noter que les députés valaisans ont, eux, refusé de lancer une telle enquête parlementaire.
ats/jop
Une procédure rare
Jusqu'ici, seules trois affaires avaient débouché sur une enquête parlementaire dans le canton de Vaud: la BCV en 2003, la surveillance des EMS en 2000 et les irrégularités comptables dans les finances du canton en 1995.