Peu après 10h00 mercredi, deux des quatre personnes toujours perchées dans les arbres, dans des endroits inaccessibles mardi soir, ont été délogées. Seuls deux activistes s'y trouvent encore. Pour leur propre sécurité et celle des intervenants, la police cantonale renonce pour l’heure à les appréhender, indique-t-elle dans son communiqué.
La remise en état et la sécurisation de la colline se poursuivront ces prochains jours.
Une vingtaine de procédures
De manière générale, l'intervention s’est bien déroulée. Un policier a néanmoins été légèrement blessé à la main par l’explosion d’un engin pyrotechnique. A ce stade, aucun blessé n’est à déplorer du côté des manifestants.
Au total, 83 personnes ont été interpellées et identifiées. Une vingtaine d'entre elles a été gardée et fait l’objet d’une procédure auprès du Ministère public. Les autres ont été relaxées. Les principales infractions commises ont été la violation de domicile et l’insoumission à une décision de justice, l’empêchement d’accomplir un acte officiel ainsi que, dans une moindre mesure, la violence contre les fonctionnaires.
Longue intervention
Mardi, à l'issue d'une longue intervention, la police est parvenue quasi sans heurt à déloger quelque 200 activistes rassemblés sur la colline du Mormont, près d'Eclépens (VD). Depuis octobre dernier, les "zadistes" occupent le terrain pour protester contre l'extension de la carrière du cimentier Holcim.
L'opération a nécessité l’engagement de la police cantonale et des polices communales. Elles ont été appuyées par des spécialistes des polices romandes, des groupes d'intervention romands et des pompiers de la Région Venoge. Le personnel des communes de la Sarraz et d’Eclépens et de la société Holcim a également collaboré, tout comme la Direction générale de la santé et le Détachement poste médical avancé.
ats/jpr