Cette initiative doit être lancée "avec toutes les actrices et tous les acteurs politiques et associatifs intéressé-e-s", indique le parti dans un communiqué publié à l'issue d'une assemblée générale extraordinaire en visioconférence.
La police a évacué cette semaine les militants qui occupaient depuis octobre la colline du Mormont (lire encadré). Les "zadistes" entendaient protéger un écosystème menacé de destruction selon eux par le cimentier Holcim qui souhaite étendre la carrière.
>>Lire aussi: La ZAD du Mormont a mis en lumière la surconsommation de béton
Révision des statuts
La formation écologiste a également révisé ses statuts. Le nom officiel devient "Les Vert.e.s vaudois.e.s", afin de l'adapter au langage épicène. Le parti ancre aussi dans ses statuts la possibilité d'instaurer une coprésidence, ainsi que le refus de tout don d’entreprises ou autre personne morale quelle qu’elle soit comme mode de financement du mouvement.
En cas de cumul de mandats suite à une élection, la personne concernée aura désormais six mois pour démissionner d'une des deux fonctions, contre une année jusqu'ici. Et la durée de tous les mandats électifs sera limitée à trois législatures en principe, avec possibilité de dérogation.
ats/fgn
Encore deux zadistes "perchés"
Après l'évacuation mardi des occupants de la colline du Mormont, deux zadistes étaient toujours perchés dans des arbres vendredi.
Leurs sympathisants s'inquiètent pour leur sécurité et leur état de santé. "La police refuse de les aider et bloque la zone de toute aide extérieure", affirment-ils dans un communiqué.
Les deux zadistes sont "dans un état de fatigue extrême et de risque d'hypothermie", les forces de l'ordre leur ayant "retiré leurs sacs de couchage", ajoutent leurs sympathisants.
La police vaudoise a confirmé par tweet et par communiqué de presse, que les deux activistes ont passé la nuit dans leur hamac et que les négociations se poursuivent. "Actuellement, ils refusent de descendre mais sont en sécurité", affirme-t-elle.