Avec la deuxième vague, les besoins d'assistance aux mineurs explosent dans le canton de Vaud
La Direction générale de l'enfance et de la jeunesse du canton de Vaud (DGEJ) n'arrive pas à faire face. Les demandes ont afflué à partir du deuxième semestre l'an dernier, avec la deuxième vague de la pandémie.
"Nous sommes complètement débordés malheureusement. Il n'y a plus de places en urgence dans les foyers et il y a des listes d'attente pour les interventions à domicile, donc des éducateurs qui se rendent sur place. On est passé de 7 mineurs en attente il y a un an à 77 aujourd'hui", s'alarme la nouvelle cheffe de la DGEJ Manon Schick dans La Matinale.
Dégradation avec la deuxième vague
Lors du premier semestre 2020, grâce certainement à un état de sidération face à la pandémie, les familles ont trouvé des ressources. Certains enfants placés ont même pu rejoindre momentanément leurs proches et la situation était plutôt bonne. Puis, après l'accalmie de l'été, l'arrivée de la deuxième vague à l'automne a entraîné une dégradation qui se fait encore sentir en ce début d'année 2021.
"Il y a aujourd'hui plus d'enfants qui vont mal, plus de professionnels qui sont inquiets pour eux et donc plus de mandats qui sont demandés à la justice, pour des mesures de protection, des placements ou de l'aide à domicile", explique Manon Schick.
Pour faire face au manque de moyens de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse, une demande pour des montants ponctuels additionnels est en cours.
Valérie Hauert/cab