Ce plan d'affectation cantonal Lavaux (PAC Lavaux) vise à protéger le paysage et la biodiversité du site, mais la tâche n'est pas toujours facile à concilier avec les activités économiques de la région.
Défenseurs de l'environnement et communes s'écharpent depuis des années autour du projet. Depuis la mise à l'enquête en 2019, le plan a suscité 160 oppositions et huit remarques.
Ne plus cultiver que de la vigne
Le gouvernement vaudois propose donc quelques aménagements au projet initial. Il veut notamment assouplir le règlement sur l'obligation de ne cultiver que de la vigne dans les zones viticoles prévues par le PAC. Le but est de favoriser la biodiversité, avec des cultures de vergers, de maraîchage et de prairies sèches.
Le Conseil d'Etat estime par ailleurs que certains murs de pierre, jusqu'ici intouchables, devraient pouvoir être détruits si cela s'avère indispensable à la bonne exploitation de la vigne.
>> L'interview de la conseillère d'Etat Christelle Luisier dans Forum:
Les capites moins réglementées
Le troisième point concerne les capites, petits bâtiments emblématiques du paysage de Lavaux. L'exécutif veut autoriser d'y stocker des véhicules motorisés et de les utiliser pour autre chose que d'entreposer du matériel pour la vigne.
Avec ces modifications, le gouvernement essaie en quelque sorte de ménager la chèvre et le chou. Le canton a envie d'aller de l'avant, a relevé la conseillère d'Etat Christelle Luisier, cheffe du Département des institutions et du territoire, devant la presse.
Le dossier passe maintenant aux mains du Grand Conseil.
Malika Scialom/oang