"C'est le guet, il a sonné..." Les célèbres cris du guet de Lausanne, l'un des tout derniers d'Europe, qui résonnent toute l'année de 22h à 2h depuis le sommet de la cathédrale pourraient se transformer en: "C'est la guette, il a sonné…".
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S'il y a eu des femmes au cours des derniers siècles qui ont crié les heures depuis le beffroi, ce fut seulement de manière inofficielle, comme lors du lancement de la Grève des femmes du 14 juin 2019.
Candidatures féminines privilégiées
Une femme engagée comme guette serait ainsi une première. Et cela semble bien parti, car la préférence sera donnée à une candidature féminine. "C'est une manière d'avoir une histoire vivante, d'avoir des guets qui perpétuent une tradition depuis 1405, en tout cas", explique le municipal en charge de l'enfance, de la jeunesse et des quartiers David Payot, interrogé lundi dans La Matinale.
Et d'ajouter: "C'est aussi une façon de donner une visibilité à la parité et à l'égalité, qui sont visées au sein de la Ville de Lausanne, avec un rôle important, car il est symbolique de par la tradition et par le fait qu'il représente la ville pour beaucoup de visiteurs."
Les personnes intéressées ont jusqu'au 24 juin pour postuler. A noter que la ville cherche des polyglottes et qu'elle valorisera également la pluralité des parcours de vie.
Julie Liardet/vajo
Seuls six guets en Europe
Aujourd'hui, avec Lausanne, seulement six autres villes européennes ont conservé un guet actif tout au long de l'année (Annaberg, Celle, Nördlingen en Allemagne, Ripon en Grande-Bretagne, Cracovie en Pologne et Ystad en Suède).