Cette personne était en partie la cause de l'audit de 2008, qui avait blanchi le directeur artistique Gil Roman. Ce dernier l’avait réengagé deux ans plus tard. Des témoignages concordants, dont celui d’une ancienne proche collaboratrice qui s’est confiée à la présidente de la Fondation du BBL, Solange Peters, mettent en cause le directeur de production.
Certains craignent que cet homme ne soit qu'un fusible et que les autres dysfonctionnements dénoncés ne soient pas suffisamment examinés, comme en 2008.
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Mercredi, la Fondation Béjart Ballet Lausanne a confié à une société lausannoise, Vicario Consulting, le mandat d'audit de l'ensemble de son personnel. Les anciens élèves et collaborateurs pourront également témoigner, s'ils ou elles le souhaitent.
Audit attendu en septembre
Cette société œuvrera en toute indépendance, dans le respect du cahier des charges du mandat et de la confidentialité, relève le Conseil. La teneur de l'audit a été approuvée par le Syndicat suisse romand du spectacle, qui sera également entendu dans ce contexte. D'entente avec le syndicat, le Conseil de Fondation garantit l’anonymat absolu des témoignages.
L'audit est diligenté avec effet immédiat. Il se déploiera dans les meilleurs délais, mais sans précipitation, afin de garantir la qualité des entretiens et de l’analyse. Le rapport est attendu en principe pour fin septembre 2021.
Valérie Hauert/Xavier Alonso/nr