Le PLR Vaud est suspendu à la décision de son conseiller d'Etat Pascal Broulis

Fiscalité, formation ou encore politique climatique volontaire, le PLR Vaud a présenté mardi matin les grandes lignes de son futur programme. Une rentrée politique qui a lieu alors que son conseiller d'Etat sortant Pascal Broulis n'a toujours pas dévoilé son intention pour les élections cantonales de mars.

Au-delà des thèmes, il est impossible de ne pas évoquer la stratégie en vue des élections cantonales vaudoises de 2022. Car depuis que le conseiller d'Etat PLR en charge de l'Economie Philippe Leuba a annoncé qu'il renonçait à briguer un quatrième mandat au gouvernement vaudois, tous les regards se tournent vers son collègue des Finances Pascal Broulis.

Décision attendue vendredi au plus tard

Présent mardi matin à Chardonne pour la rentrée politique du PLR, il est resté muet sur ses intentions, demandant de passer à la "question suivante". Un suspense qui devrait bientôt prendre fin. Pascal Broulis a en effet jusqu'à vendredi, selon le calendrier fixé par le parti, pour décider s'il souhaite se présenter pour un cinquième mandat.

Le président Marc-Olivier Buffat a assuré que le délai sera respecté. Les autres candidats PLR ont jusqu'au 27 août pour exprimer leur intérêt. Le parti se réunira ensuite en congrès le 22 septembre pour entériner les candidatures.

Le congrès PLR se prononcera également sur une modification de ses statuts qui veut limiter la présence d'un élu PLR au gouvernement cantonal à quinze ans maximum, soit trois mandats. D'ailleurs, le Grand Conseil pourrait prochainement approuver une telle réforme. De nouvelles "règles du jeu" qui empêcheraient Pascal Broulis de se représenter.

Sergei Aschwanden déjà candidat

L'ancien judoka et actuel député Sergei Aschwanden a déjà annoncé la semaine dernière qu'il se lançait dans la course. Les noms du député Alexandre Berthoud, ainsi que des conseillers nationaux Isabelle Moret et Frédéric Borloz circulent également.

Quant à la députée Florence Bettschart-Narbel, candidate malheureuse à la Municipalité de Lausanne au printemps dernier, elle a confirmé à la RTS qu'elle renonçait à se porter candidate.