L'objectif consiste à ce que chaque jeune puisse participer à un échange linguistique au moins une fois durant sa scolarité ou lors de son passage à la vie professionnelle. Les projets d'échanges seront élaborés en collaboration avec les écoles et consisteront, par exemple, à l'organisation de camps thématiques qui réuniront des classes vaudoises et zurichoises.
Devant la presse, la ministre zurichoise de la Formation Silvia Steiner a souligné les similitudes entre les deux cantons, mais aussi les attraits qu'ils peuvent avoir pour des jeunes en formation. "Nous admirons notamment le canton de Vaud pour son ambiance presque méditerranéenne", a-t-elle notamment déclaré.
Son homologue vaudoise Cesla Amarelle a également remarqué que cette déclaration d'intention permettrait de "créer des conditions propices" au développement des échanges linguistiques. Elle a aussi relevé que le texte allait donner un nouvel élan aux programmes existants. "Des échanges ont parfois dû être annulés, faute de familles d'accueil", a expliqué Cesla Amarelle. Une plateforme spéciale sera ainsi créée pour remédier à ce problème.
Inciter les autres cantons
"L'idée est de diversifier au maximum les offres et faire en sorte que deux cantons qui ont des offres culturelles et sportives relativement similaires puissent les rendre attractives pour les jeunes", a aussi déclaré Cesla Amarelle dans Forum, estimant que "la motivation pour apprendre un langue passe souvent par une immersion linguistique".
En renforçant leur coopération, Vaud et Zurich souhaitent aussi donner des idées au-delà de leurs frontières. "Nous espérons que d'autres cantons se joignent à nous", a indiqué Silvia Steiner.
"On est dans un pays très diversifié sur le plan linguistique, on doit pouvoir faciliter ces échanges, a ajouté Cesla Amarelle. Pour l'instant, il n'y a pas de vraie politique publique qui met cela en place. Il faut quelque chose de plus dynamique au niveau des cantons."
iar avec ats