Une réunion a eu lieu lundi avec les danseurs et le personnel du ballet, a appris la RTS. Gil Roman leur a communiqué son désaccord avec les conclusions de l'audit.
Ce dernier a révélé de "sérieux problèmes" au sein de la troupe. Le Conseil de fondation a revu en conséquence la gouvernance de la compagnie et a créé un poste de directeur général ainsi qu'un autre de responsable des ressources humaines.
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En colère, le directeur artistique du BBL a annoncé qu'il validerait les vacances de fin d'année de ses danseurs, "puisqu'il n'y avait que ça qui les intéressait".
Gil Roman a fait allusion à certaines remarques de la troupe dans l'audit concernant les horaires de travail et les vacances.
Quinze jours de réflexion
Le chorégraphe français a ensuite quitté la réunion, expliquant qu'il avait besoin de temps pour réfléchir à l'avenir. Dans un article publié lundi, le journal français Le Figaro évoque quinze jours de réflexion pour le directeur artistique.
Depuis la fameuse réunion, la compagnie vaudoise continue ses répétitions avec un maître de ballet, mais sans capitaine à bord.
Danseurs déçus
Au sein de la troupe, la sidération règne face au comportement du directeur artistique. Une partie des danseurs se disent déçus par l'attitude de Gil Roman. Ils la jugent peu responsable et cette situation les place dans l'incertitude pour la suite de leur carrière.
Selon Le Figaro, certains danseurs pensent mettre à profit ce temps libre pour trouver d'autres engagements.
Période de reconstruction
Le Conseil de fondation, pour sa part, rappelle que le BBL a débuté une période de reconstruction basée sur l'application progressive des mesures prises suite aux conclusions du rapport d'audit.
Dans un communiqué, le Conseil de fondation précise que le directeur artistique prend un temps de repos afin de se ressourcer et de se recentrer sur la création artistique et la redéfinition de son rôle.
Des mesures ont été prises concernant l'organisation des plannings et l'adaptation du programme de danse pour les membres de la compagnie. Le Conseil de fondation confirme que l'ensemble des spectacles est maintenu comme prévu.
Miruna Coca-Cozma/Valérie Hauert/gma