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Daniel Brélaz quittera la politique à la fin de son mandat au Conseil national

Daniel Brélaz quittera définitivement la politique
Daniel Brélaz quittera définitivement la politique / Forum / 3 min. / le 5 novembre 2021
Le Vert vaudois Daniel Brélaz va quitter définitivement la politique. Le premier écologiste au monde à avoir siégé dans un Parlement national ne se présentera pas au Grand Conseil vaudois après son départ du National en mars prochain.

En septembre, le Vert vaudois Daniel Brélaz, 71 ans, n'avait pas exclu de revenir au Grand Conseil vaudois. Il avait ainsi laissé entendre dans l'émission Forum que "tout était ouvert" en avançant notamment ses connaissances sur les dossiers climatiques, tout en reconnaissant le poids des ans.

Aujourd'hui, il a tranché: "Après mûre réflexion, j'ai pris conscience que je prenais de l'âge, que je devenais un peu plus fatigué à la fin des sessions et que je pouvais aussi influencer un certain nombre de dossiers en étant conseiller stratégique", a déclaré vendredi dans Forum Daniel Brélaz.

Les Verts vaudois doivent maintenant gérer les envies de renouvellement d'une partie de la base avec des jeunes qui poussent et qui ont du poids. La non-candidature de Daniel Brélaz servira peut-être à faire monter l'un d'entre eux.

"Evidemment, si je ne suis pas là, ça laisse potentiellement une place aux jeunes. En espérant que mon absence ne fasse pas la différence d'un siège, mais ça c'est un risque qui existe toujours", a-t-il encore relevé.

Plus de 20 ans au Parlement

Syndic de Lausanne pendant 15 ans, le géant de la politique lausannoise aura siégé au total 20 ans et 6 mois au Parlement fédéral. L'ancienne conseillère nationale écologiste Anne-Catherine Menétrey avait d'ailleurs fait pression pour qu'il se retire de la vie politique.

"Les gens qui demeurent des années durant à leurs postes donnent l'impression d'être des apparatchiks qui ne savent pas faire autre chose que des calculs électoraux, ce qui est regrettable", avait-elle déclaré.

Mais Daniel Brélaz va-t-il être regretté? "Il y a sûrement des gens qui vont applaudir et d'autres qui vont regretter, mais c'est ma décision personnelle", fait-il valoir. Il reste, comme il le dit lui-même, une locomotive électorale et il ne manquera pas de tirer les candidatures de son parti.

"Je vais accompagner le candidat Vert au Conseil d'Etat jusqu'à la fin du 2e tour, ensuite je me tiendrai à disposition des différentes sections romandes pour des aspects stratégiques et pour des dossiers que je maîtrise bien. Je verrai encore si je raconte toute l'histoire des Verts, mais ça c'est du futur potentiel", a conclu l'écologiste.

Maria Blasco/lan

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