Sur les pas de Matthieu Ricard. Le moine bouddhiste de 75 ans vient de publier ses mémoires, "Carnets d’un moine errant", aux éditions Allary. Il rend hommage à ses différents maîtres spirituels. Le premier, Kangyour Rinpoché, a été le départ de sa décision de tout quitter pour s’installer à Darjeeling. Il dit naître en 1967, à 21 ans, à l’issue de cette rencontre. Mais c’est en 1972, qu’il s’installe définitivement dans son ermitage et tourne la page de la recherche en génétique à l’institut Pasteur. Il rencontre ensuite son deuxième maître spirituel, Dilgo Khyentsé Rinpoché, grâce auquel il fait la connaissance du Dalaï Lama.
Depuis 1989, Matthieu Ricard est son interprète en français. Actuellement, il vit auprès de sa mère de 98 ans, en Dordogne. Mais il espère retourner prochainement au monastère de Schechen au Népal. Le moine bouddhiste a retrouvé sa vocation première de traducteur du tibétain vers le français et l’anglais. Durant ces trois prochaines années, il sera occupé sur des textes anciens. Sans oublier ses actions humanitaires au sein de Karuna-Schechen. Tous les bénéfices de la vente de ses ouvrages sont versés à cette association humanitaire créée en 2000.
De passage à Genève pour partager une conférence dans le cadre du cycle "A ciel ouvert", à l’Université de Genève et présenter son dernier ouvrage, Matthieu Ricard part en balade avec Karine Vasarino depuis la Société de lecture de la vieille ville en direction du Parc des Bastions.