Sous le slogan "Un souffle d'optimisme", les députées Graziella Schaller et Cloé Pointet ainsi que le syndic d'Echandens Jerome De Benedictis ont présenté mercredi leur programme. Ils ont défendu une ligne politique très verte et pragmatique, l'économie et l'écologie étant les faces de la même pièce, selon le parti.
"Le défi climatique ne doit pas être une fatalité mais une opportunité d'innover", a résumé la plus jeune députée du Grand Conseil, Cloé Pointet, bientôt 23 ans. Elle a plaidé pour une mobilité décarbonisée et un vrai plan multimodal pour les transports à l'échelle du canton, incluant le vélo pour les courtes distances.
Inciter plutôt qu'obliger
Graziella Schaller, 65 ans et la plus connue des trois, a mis en avant sa volonté d'introduire plus de durabilité à l'école, d'accélérer l'assainissement énergétique des bâtiments et de diminuer la pollution lumineuse. Dans le domaine de la santé, elle dit souhaiter "une collaboration plus forte entre les hôpitaux publics et les cliniques privées", notamment dans la gestion de la pandémie.
De son côté, Jerome De Benedictis, 32 ans, prône une écologie incitative et non pas imposée par des taxations. "Il faut éviter de poser un nombre incalculable d'obligations à la population", a-t-il affirmé. Les enjeux climatiques, fiscaux et économiques, la mobilité ainsi que la cohabitation et la transition ville-campagne sont ses priorités.
Un ticket à 3 pour davantage de visibilité
S'agissant de la stratégie de se lancer à trois sur le ticket vert'libéral et ne pas faire partie, avec un seul candidat, de l'alliance bourgeoise entre le PLR, l'UDC et le Centre, les trois politiciens ont répondu en substance qu'ils voulaient gagner en visibilité.
Le parti estime avoir "une vraie chance" de remporter un siège au Conseil d'Etat. Il compte aussi sur une poussée au Grand Conseil.
ats/lan