Le bracelet électronique étant attaché à la cheville de l’agresseur, la police est avertie s’il pénètre dans une zone interdite prédéfinie. Cet outil permet donc d'améliorer l'efficacité des mesures d'interdiction, notamment de s’approcher de la victime.
Le recours au bracelet électronique est autorisé par la Confédération depuis janvier dernier. Précurseur, le canton de Vaud a inscrit cette mesure dans son Code civil en 2017, mais faute de base légale, la justice ne s’en était pas encore servie. Mais depuis que le Grand Conseil vaudois a adopté la révision du Code de droit privé judiciaire en décembre dernier, ce dispositif peut être utilisé sur requête de la victime. D'ailleurs, un bracelet électronique a déjà été posé dans le canton.
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Dans le canton de Neuchâtel, actuellement cinq bracelets électroniques sont utilisés pour des peines de semi-liberté. En Suisse, une femme meurt en moyenne toutes les deux à trois semaines des coups de son conjoint ou ex-conjoint.
Maria Blasco