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Deux candidats de la gauche radicale menacés dans le canton de Vaud

L'Hôtel-de-Ville de Lausanne, pris en photo en septembre 2017. [Keystone - Laurent Gillieron]
Deux candidats de l'extrême gauche aux élections cantonales vaudoises menacés de mort / Le 12h30 / 1 min. / le 14 mars 2022
Un tag sprayé samedi sur l'Hôtel de Ville de Lausanne ciblait deux représentants de la gauche radicale, à quelques jours des élections dans le canton de Vaud. Ces menaces de mort sont prises très au sérieux et les candidats ont déposé plainte.

Les deux personnes visées et citées dans le message sont Mathilde Marendaz, candidate au Conseil d'Etat vaudois pour la formation Ensemble à Gauche, et Zakaria Dridi, candidat au Grand Conseil pour le POP.

Les mouvements sociaux visés?

Le tag accusateur, retweeté par Mathilde Marendaz. [Twitter]
Le tag accusateur, retweeté par Mathilde Marendaz. [Twitter]

"Ça fait peur pour son intégrité", a réagi la première lundi dans le 12h30 de la RTS. "Je sais que c'est une attaque dirigée de manière générale contre les mouvements sociaux qu'on a vu prendre de l'ampleur ces dernières années dans le canton", a-t-elle poursuivi en citant la ZAD de la colline, la Grève du climat ou les mouvements féministes et antiracistes. "Cela ne plaît pas à une petite minorité d'extrême droite qui se revendique de tendances néonazies. Ces gens-là redoutent les mouvements qu'on représente".

Le tag, en tout cas, est signé d’une croix celtique, sigle autrefois utilisé par le groupe néofasciste français Ordre nouveau.

Une petite idée des auteurs

Les deux candidats ont leur idée de qui pourrait se cacher derrière ces agissements, d'autant que Karim Dridi a également reçu des menaces par message électronique. Mais ils ont déposé plainte contre inconnu, "avec quelques noms suggérés pour guider la police", ont-ils confié à la RTS.

Les motifs invoqués sont l'appel à la haine, au meurtre et la menace contre l’intégrité physique.

D'autres inscriptions ont été retrouvées samedi dans la capitale vaudoise, appelant à la mort des antifascistes et des communistes. La plupart ont été effacées dans la journée.

Martine Clerc/oang

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