La PLR Christelle Luisier réélue au Conseil d’Etat dès le premier tour, stabilité au Grand Conseil

Le 2e tour de l'élection au Conseil d'Etat aura lieu le 10 avril. Alors que la gauche devrait reconduire sa liste à trois socialistes et un écologiste, la droite pourrait aussi relancer tous ses candidats. A chaud dimanche soir, ses stratèges envisageaient de viser cinq sièges, alors qu'ils n'en détiennent que trois actuellement au gouvernement.

"Donnez-moi une seule bonne raison de ne pas partir à quatre", a affirmé le président du PLR, Marc-Olivier Buffat. "On a créé une dynamique. Elle doit continuer au deuxième", a-t-il souligné.

Les partis définiront leur stratégie lundi soir, pour un dépôt des listes mardi à midi.

>> L'analyse de Carole Pantet dans le 19h30 :

Le Grand Conseil vaudois conserve les équilibres actuels et penchera toujours à droite. Les élections de dimanche montrent que le camp bourgeois (PLR/UDC) passe de 74 à 73 élus et que la gauche gagne un siège et passe à 64. Il n'y a pas eu de vague verte (+ 3 sièges).

Si le PLR atteint son objectif de 50 sièges (+1), l'UDC en perd deux: la droite n'a donc pas réussi à vraiment renforcer sa majorité. Elle perd un siège et s'écarte un peu plus de la majorité absolue de 76. La gauche échoue, elle, à renverser pour la première fois de l'histoire vaudoise la vapeur au parlement cantonal.

Pertes socialistes, gain des Vert'libéraux

Le Parti socialiste perd trois sièges à 32 alors que les Verts en récupèrent trois pour passer à 25. Avec la gauche radicale qui gagne un siège et aura sept députés, la gauche plurielle arrive à un total de 64 élus.

Au centre, les Vert'libéraux gagnent deux sièges à onze. Ils auront tout loisir de faire pencher la balance à droite sur certains sujets. Toujours au centre, les Libres perdent trois sièges alors que Le Centre récupère un des deux sièges perdus en cours de législature. Ensemble, ils pourront continuer à jouer leur rôle d'arbitre dans l'hémicycle.

^{Source: site de l'Etat de Vaud}

Au Grand Conseil, la gauche espérait reprendre la majorité mais le PS reste 2e (21,12%), largement derrière le PLR (29,39%).

"Il est vrai qu'on espérait une forte progression de la gauche", reconnaît la présidente du Parti socialiste Jessica Jaccoud. "Elle progresse selon toute vraisemblance notamment grâce à des gains sur la liste de la gauche radicale et sur celle des Verts", estime-t-elle. "Mais on ne va pas s'approcher de la majorité qui nous aurait permis de faire progresser de nombreux dossiers. On prend acte."

Jessica Jaccoud constate par ailleurs "avec satisfaction que ce qui était pronostiqué par d'aucuns, à savoir que les Verts allaient progresser sur le dos des socialistes, ne s'est pas réalisé. Il y a une stabilité avec nos alliés verts, on n'a pas une déroute socialiste".

Vers "un nouvel équilibre" au législatif

Le PLR garde donc sa place de premier parti du canton, mais les Vert'libéraux affichent une nette progression. "C'est une réalité", reconnaît le président du PLR vaudois Marc-Olivier Buffat. "Mais ce n'est a priori pas tellement au détriment du PLR, relève-t-il. "Il y aura certainement un nouvel équilibre au Grand Conseil, mais globalement celui de la législature sortante sera maintenu.

Marc-Olivier Buffat souligne encore que "l'écart entre le PLR et le PS se creuse, c'est la réalité qui va sortir des urnes ce soir".

>> Les interviews de Jessica Jaccoud et de Marc-Olivier Buffat dans Forum :

La surprise du jour est venue de la candidate du Centre Valérie Dittli, qui obtient 39,79% des suffrages et se place ainsi en 7e position devant la socialiste Cesla Amarelle. "Je suis émue et aussi un peu surprise", a-t-elle reconnu.

Au coude-à-coude avec l'UDC Michaël Buffat, la Zougoise d'origine ne peut dire en l'état si elle compte se retirer au 2e tour pour lui laisser le champ libre. "Ce sera la décision de nos partis, de nos assemblées respectives, on est une équipe et on va rester une équipe".

Quatre candidats dans un mouchoir de poche

L'écologiste Vassilis Venizelos, lui, arrive en 9e position. On l'attendait plus proche de la 7e place qu'il convoite pour remplacer la Verte sortante Béatrice Métraux. Il assure ne pas être déçu pour autant. "On voit que les candidats placés en 6e, 7e, 8e et 9e positions se tiennent dans un mouchoir de poche".

Il regrette par ailleurs le fait que les débats lors de la campagne "n'ont pas trop porté sur les contenus mais plutôt sur certaines figures de style ou certaines polémiques. J'ai bon espoir que le second tour soit orienté vraiment sur le fond et que l'on puisse avoir vraiment un débat entre les différents blocs, entre les projets de société que nous portons".

>> Les interviews de Valérie Dittli et de Vassilis Venizelos dans Forum :

Réagissant à sa réélection dans l'émission Forum, la PLR Christelle Luisier n'a pas caché sa satisfaction personnelle. "C'est une grande marque de reconnaissance de la part de la population mais c'est aussi une responsabilité", a-t-elle relevé. "Je prends ça avec beaucoup d'humilité".

"Ce sera bloc contre bloc"

La socialiste Cesla Amarelle, elle, est la conseillère d'Etat sortante la moins bien classée à l'issue de ce premier tour. Déplorant le taux de participation très bas, elle se montre néanmoins confiante: "Il y a une nouvelle élection qui s'ouvre avec le 2e tour, ce sera bloc contre bloc. J'observe des éléments encourageants", assure-t-elle.

Cela dit, Cesla Amarelle reconnaît que l'une des raisons qui ont affaibli son résultat vient des plaintes à son encontre. "Tout à coup, en dix jours, j'avais deux plaintes pénales sur le dos. Il y a eu une petite instrumentalisation qui ne m'a pas permis de faire campagne" les dix derniers jours. C'est un couplage aussi, ajoute-t-elle, avec un département où il y a des décidions difficiles à prendre".

>> Les interviews de Christelle Luisier et Cesla Amarelle dans Forum :

La ministre libérale-radicale Christelle Luisier est la seule élue à l'issue du 1er tour de l'élection au Conseil d'Etat vaudois. Elle emmène dans son sillage l'Alliance de droite, qui a davantage convaincu les électeurs que la liste de gauche.

L'ancienne syndique de Payerne a franchi de justesse la majorité absolue (50,08% des voix, 75'113 suffrages).

La cheffe du Département des institutions et du territoire (DIT) devance ses colistiers libéraux-radicaux, les conseillers nationaux Isabelle Moret (47,25%) et Frédéric Borloz (47,07%).

Les deux autres membres de l'Alliance de droite, l'UDC Michaël Buffat et la Centriste Valérie Dittli, ont bien tenu le choc. Ils arrivent respectivement 6e et 7e avec 39,80% et 39,79%% des voix.

Cesla Amarelle en retrait

A gauche en revanche, le résultat est mitigé. Les socialistes sortantes Nuria Gorrite (4e, 46,67%) et Rebecca Ruiz (5e, 45,88%) ont certes devancé le duo Buffat-Dittli, mais elles ne sont pas parvenues à assurer leur réélection dès le premier tour.

La déception touche surtout Cesla Amarelle, décrochée par rapport à ses collègues sortantes. L'Yverdonnoise obtient 39,40% des voix. Un Département exposé, celui de la formation, pourrait constituer une explication à ce résultat en demi-teinte, selon les observateurs.

Quatrième nom sur la liste de gauche, le Vert Vassilis Venizelos ferme la marche des "favoris" avec 37,67% des voix et une 9e place.

>> L'analyse de Julie Rausis dans Forum :

Derrière, les autres partis ont peiné à se faire une place dimanche. Les Vert'libéraux arrivent en 10e et 11e positions avec Graziella Schaller et Jérôme de Benedictis, avec tous deux environ 9% des voix.

L'indépendant "Toto" Morand, pour sa quatrième tentative au Conseil d'Etat, s'en sort bien avec une 12e place (7,90%). Il devance de quelque voix la troisième Vert'libérale, Cloé Pointet. Suivent ensuite les candidats d'Ensemble à gauche, emmenés par Hadrien Buclin (6,91%).

La PLR Christelle Luisier est réélue au Conseil d’Etat dès le premier tour, avec 50,08% des suffrages. Pour les autres candidates et candidats, il faudra passer par un second tour le dimanche 10 avril.

La commune de Nyon a placé le bloc de gauche en tête. Ne manquent désormais plus que les résultats de Puidoux.

Pour l'instant, la PLR Christelle Luisier serait élue de justesse au premier tour (50,03%).

Le candidat écologiste Vassilis Venizelos, en 9e position après dépouillement de 96% des suffrages, ne désespère pas pour autant. "Il y des réserves de voix intéressantes, notamment à notre gauche", a-t-il dit devant le stamm des Verts à Lausanne.

Il ne manquait plus à 17h00 que les résultats de trois communes sur 300, dont celle de Nyon. C'est elle qui devrait décider de l'élection ou non de la PLR Christelle Luisier dès le premier tour. La conseillère d'Etat sortante était créditée à ce moment-là de 50,26% des suffrages.

>> Le point dans le flash de 17h00 par Martine Clerc :

Keystone - Cyril Zingaro

Les quatre candidats de la gauche occuent les premières places à Yverdon, avec une nouvelle fois Nuria Gorrite en tête.

Même chose à Renens:

Les trois candidats PLR font toujours la course en tête pour le Conseil d'Etat, après le dépouillement de près de 290 communes sur 300, dont Lausanne. Mais dans la capitale vaudoise, c'est l'alliance rose-verte qui mène.

Seule la sortante Christelle Luisier (PLR) dépasse pour l'heure la barre des 50% des voix, et pourrait être élue au 1er tour.

>> Le point dans le flash de 16h00 par Martine Clerc :

RTS - Yoan Rithner

Les trois candidats PLR font toujours la course en tête dimanche au Conseil d'Etat vaudois, après le dépouillement de 276 communes sur 300, dont Lausanne. Seule la sortante Christelle Luisier dépasse pour l'heure la barre des 50% des voix, et pourrait être élue au premier tour.

Christelle Luisier arrive en tête, avec plus de 50,38% des voix, devant les conseillers nationaux Isabelle Moret (47,5%) et Frédéric Borloz (47%). Suivent les socialistes sortantes Nuria Gorrite (46%) et Rebecca Ruiz (45%), qui ont grappillé un peu de leur retard.

Michaël Buffat (UDC, 40%) et Valérie Dittli (Le Centre, 39,85%) terminent plus loin, devant Cesla Amarelle (39%), socialiste sortante, et le candidat Vert Vassilis Venizelos (37%).

Plusieurs villes sont désormais tombées, dont Lausanne, comme Montreux, Vevey, Pully et Morges. La participation est faible dans plusieurs villes. Elle n'atteint que 31,7% à Lausanne.

Cesla Amarelle et Vassilis Venizelos en retrait

Selon le politologue René Knüsel, interrogé par Keystone-ATS, l'alliance vaudoise, avec les cinq candidats de droite (3 PLR, 1 UDC et 1 Centre) fait un bon score, et dénote une relativement bonne cohésion. Il faut attendre le résultat final pour voir si le décrochage de l'UDC Michael Buffat s'accentue.

A gauche, la sortante Cesla Amarelle paie probablement le prix d'un Département exposé, celui de la formation, ajoute le politologue. Le Vert Vassilis Venizelos, qui souffre d'un déficit de notoriété, semble également décroché dans l'alliance de gauche, relève le politologue. A Lausanne, Cesla Amarelle termine derrière le candidat écologiste.

Interrogée par la RTS sur son score inespéré, la centriste Valérie Dittli n'a pas retenu son émotion: "Je suis super-émue (...) Je crois que l'on sent que les Vaudoises et les Vaudois aimeraient avoir un changement au niveau de la politique dans le canton".

Sans surprise, la ville de Lausanne a placé les candidats de gauche devant. Là aussi, c'est Nuria Gorrite qui termine en tête. Cesla Amarelle, 4e, est devancée par le Vert Vassilis Venizelos.

Après plus de 50% des suffrages dépouillés sur l'ensemble du canton, trois premières villes ont livré leurs résultats. La gauche est en tête à Vevey et Morges, où le candidat UDC Michaël Buffat est un peu boudé. La droite l'emporte en revanche à Montreux.

>> Le point dans le flash de 15h00 par Julie Rausis :

Keystone - Fabrice Coffrini

Morges a donné majoritairement ses suffrages aux candidats de la gauche, avec une prime à son ancienne syndique Nuria Gorrite (54,3% des voix).

La ville de Montreux a placé devant les trois candidats PLR, juste devant les socialistes Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz.

Interrogé par la RTS, Marc-Olivier Buffat se félicite du fait que l'Alliance vaudoise a "très, très bien fonctionné". C'est réjouissant, dit-il, "parce que c'était une alliance inédite".

En revanche, le président du PLR Vaud se dit préoccupé par la faible participation. "Nous allons plaider pour une mobilisation citoyenne au 2e tour", lance-t-il.

Première grande ville à livrer ses résultats, Vevey place le bloc de gauche en tête.

La ministre PLR sortante Christelle Luisier a réalisé un carton dans sa commune de Payerne, en récoltant plus de 68% des suffrages.

"La droite est prête à s'unir"

Réagissant auprès de la RTS après dépouillement de la moitié des suffrages, Christelle Luisier restait prudente: "On peut s'attendre à ce que la gauche reprenne quand même pas mal du côté des villes".

A propos de sa position de leader dans la course au Conseil d'Etat, elle relativise: "Je ne serai certainement pas première à l'issue de la journée, mais ce n'est pas du tout grave", dit-elle. "Ce qui importe, c'est de pouvoir mener cette campagne jusqu'au 10 avril et de gagner".

La situation se resserre au 1er tour de l'élection au Conseil d'Etat vaudois. Au tiers du dépouillement, mais toujours sans les grandes villes, l'Alliance de droite tient toujours la corde, mais la gauche recolle gentiment. La socialiste Nuria Gorrite est passée à la 4e place devant l'UDC Michaël Buffat.

Les résultats définitifs pour le gouvernement cantonal sont attendus en fin d'après-midi.

>> Les précisions de Julie Rausis dans le flash de 14h00 :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

Le taux de participation est estimé en l'état à environ 35,2%, alors qu'il s'était élevé à 40,13% lors des précédentes élections cantonales en 2017.

Côté socialiste, si la présidente sortante de l'exécutif Nuria Gorrite (PS) remonte à la 5e place, sa collègue Cesla Amarelle semble à la peine.

L'Alliance de droite place quatre de ses cinq candidats en tête après dépouillement d'un quart des suffrages, qui émanent des communes villageoises. Première candidate de gauche, la socialiste Nuria Gorrite arrive en 5e position derrière l'UDC Michaël Buffat.

Les candidats de l'Alliance de droite font la course en tête au 1er tour de l'élection au Conseil d'Etat, après le dépouillement de 120 bureaux sur 311, surtout dans les campagnes. La PLR sortante Christelle Luisier obtient pour l'instant le meilleur score, avec plus de 58% des voix.

Elle devance ses collègues de parti Frédéric Borloz et Isabelle Moret, qui pointent tous deux à près de 55%. Suivent Michaël Buffat (UDC) et Valérie Dittli (Centre), en dessous des 50%.

Du côté de la gauche, globalement moins soutenue dans les campagnes, Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz arrivent actuellement en 6e et 7e positions, avec environ 42-43% des voix. La troisième socialiste Cesla Amarelle semble, pour l'heure, légèrement décrochée (35%), tout comme le Vert Vassilis Venizelos (31%).

>> Le point avec Cécile Durring dans le 12h45 :

>> Tous les résultats sur le site de l'Etat de Vaud

Après dépouillement de 50 bureaux sur 311, la participation s'élève en l'état à 37,11% pour le Conseil d'Etat et à 35,64% pour le Grand Conseil (39 bureaux sur 311). A titre indicatif, elle se montait à 39,8% pour le législatif lors des précédentes élections en 2017.

Les derniers bureaux de vote du canton ont fermé à 12h00 et le dépouillement est en cours. Les résultats des premières petites communes rurales sont tombés, sans qu'aucune tendance significative ne puisse se dégager. Il faudra attendre les résultats des grandes communes pour y voir plus clair.

>> Tous les résultats sur le site de l'Etat de Vaud

Grand suspense et principal enjeu de ces élections cantonales: la droite arrivera-t-elle à renverser la majorité de gauche, acquise il y a maintenant dix ans? Pour reprendre le pouvoir au Conseil d'Etat, le camp bourgeois a misé sur une grande alliance, réunissant cinq candidats du PLR, de l'UDC et du Centre. Une première depuis 2002.

En tête de cette liste plurielle, trois Libéraux-radicaux. La sortante Christelle Luisier, élue en février 2020 en remplacement de Jacqueline de Quattro, se représente en toute logique pour la future législature 2022-2027. Elle emmène avec elle les deux conseillers nationaux Isabelle Moret et Frédéric Borloz. Le conseiller national UDC Michaël Buffat et la présidente du Centre Vaud (ex-PDC) Valérie Dittli les accompagnent pour cette "Alliance vaudoise".

Bloc de droite contre bloc de gauche

Sans cette entente bourgeoise, le suspense semblait en effet presque inexistant pour changer le rapport de force au Conseil d'Etat (3 PS, 1 Vert et 3 PLR), après les départs annoncés de Pascal Broulis (quatre législatures), Philippe Leuba (trois) et Béatrice Métraux (deux).

Car en face, le camp rose-vert va tout faire pour conserver sa majorité gouvernementale remportée fin 2011. Pour y arriver, il renouvelle son ticket naturel et gagnant à quatre, avec les ministres socialistes sortantes Nuria Gorrite (en place depuis 2012), Cesla Amarelle (2017) et Rebecca Ruiz (2019), associées au député écologiste Vassilis Venizelos, très en vue au parlement.

Courtisé par l'alliance bourgeoise mais refusant toute alliance avec l'UDC, les Vert'libéraux ont décliné l'offre et décidé de partir seuls avec trois candidats: la députée et cheffe de groupe Graziella Schaller, la plus jeune députée Cloé Pointet, bientôt 23 ans, et le syndic d'Echandens Jerôme De Benedictis, qui est lui à 32 ans le plus jeune syndic du canton.

Gauche radicale désunie

A l'extrême gauche, l'union n'a pas été possible. Le POP Vaud lance les députés Céline Misiego et Vincent Keller alors que la coalition Ensemble à Gauche (EàG ) propose de son côté quatre candidats, les députés Elodie Lopez (Décroissance alternative) et Hadrien Buclin (SolidaritéS), ainsi que la militante internationaliste Gabriella Lima (SolidaritéS) et la conseillère communale yverdonnoise et activiste pro-climat Mathilde Marendaz (Solidarité&Ecologie).

Quant à la formation des Libres, elle présente la députée et conseillère communale de Bex, Circé Barbezat-Fuchs.

Les quatre autres listes, plus marginales, sont: "Parti de rien" (4e tentative en dix ans de l'entrepreneur Toto Morand), "Alliance des Libertés" (Lynn Dardenne, Patrick de Sepibus et Olivier Pahud), "Agissons pour la vie" (Micaël Metry) et "Consciences_citoYenne" (Luca Bagiella). Un deuxième tour aura lieu le 10 avril.

Au total, dix listes pour 25 candidats ont été déposées, soit dix candidats de plus que lors de la précédente élection du gouvernement en 2017.

Au Grand Conseil, qui renouvelle dimanche ses 150 parlementaires (dont 123 se représentent), la situation est inversée par rapport au Conseil d'Etat. Et le suspense total.

Alors que la droite veut absolument consolider sa majorité de sièges, la gauche plurielle rêve, elle, de renverser pour la première fois la vapeur au parlement cantonal. Mais un scénario médian est aussi possible: l'accroissement du rôle d'arbitre des centristes, avec une éventuelle poussée des Vert'libéraux.

Au total, 962 candidats se battront à la proportionnelle pour obtenir l'un des 150 sièges au plénum, dont 376 femmes et 596 hommes, contre 896 en 2017. A ce jour, le Grand Conseil compte 74 députés à droite (49 PLR et 25 UDC), 63 à gauche (35 PS, 22 Verts et six EP) et treize au centre (neuf Vert'libéraux et quatre Libres).

Il manque actuellement deux voix au bloc PLR-UDC pour avoir la majorité dans l'hémicycle. Pour remporter les votes, ils doivent donc composer avec les Vert'libéraux, qui ont pour ambition d'obtenir quinze sièges. Le PLR espère pour sa part passer la barre symbolique des 50 sièges. Les Verts en visent 30.

Débat entre

Alberto Mocchi

, président des Vert·e·s vaudoises,

Pierre Dessemontet

, vice-président du Parti socialiste vaudois,

Kévin Grangier

, président de l'UDC Vaud,

Marc-Olivier Buffat

, président du PLR Vaud,

Claire Richard

, présidente des Vert'libéraux vaudois, et

Marc Vuilleumier

, député du Parti Ouvrier Populaire et membre du groupe POP et Ensemble à Gauche:

Débat entre Isabelle Moret (PLR), Rebecca Ruiz (PS) et Gabriella Lime (Ensemble à gauche):

Débat entre Cesla Amarelle (PS), Valérie Dittli (Le Centre) et Vassilis Venizelos (Vert·e·s):

Débat entre Nuria Gorrite (PS), Frédéric Borloz (PLR) et Cloé Pointet (Vert'libéraux):

Débat entre Céline Misiego (POP), Christelle Luisier (PLR) et Michaël Buffat (UDC):