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Enlevée en 2011 en France, une jeune fille est finalement retrouvée à Morges

Elle avait enlevé sa fille il y a plus de dix ans dans le sud de la France. La mère vient d’être arrêtée près de Morges.
Enlevée en 2011 en France, une jeune fille est finalement retrouvée à Morges / 19h30 / 2 min. / le 15 mars 2022
Une jeune fille, qui avait été enlevée par sa mère en France en 2011, a été retrouvée près de Morges (VD). Elle a été identifiée, tout comme sa mère, lors d'un contrôle de circulation.

La mère a été arrêtée le 22 février en vue de son extradition vers la France, indique lundi l'Office fédéral de la justice (OFJ), confirmant à Keystone-ATS une information du quotidien Var-Matin, relayée en Suisse par lematin.ch. La ravisseuse a été placée en détention provisoire à la prison de la Tuilière à Lonay.

De son côté, la jeune fille, aujourd'hui âgée de 16 ans, a été confiée à la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ) du canton de Vaud et placée dans un foyer. Une audience est prévue vendredi devant la Justice de paix du district de Morges pour définir si son placement doit se poursuivre ou non, précise lematin.ch.

Communauté religieuse

Le kidnapping remonte à 2011 dans le village de Carqueiranne, près de Toulon dans le sud de la France. Il a pour cadre un couple en instance de divorce, qui se déchire au sujet de la garde de leur fille, alors âgée de 5 ans. La mère, qui réclamait la garde exclusive, avait fini par enlever son enfant. Toutes deux n'étaient plus réapparues depuis.

Interpol avait émis une fiche de recherche à l'encontre de la mère. Celle-ci a aussi été jugée et condamnée à trois reprises, malgré son absence, par le Tribunal judiciaire de Toulon, rappelle Var-Matin. La fugitive a écopé en tout de six ans de prison pour "non-représentation de mineure", "dénonciation calomnieuse" et "soustraction d'enfant".

Les médias français et suisses reviennent aussi lundi sur le parcours de la mère, une militaire de carrière, et son appartenance à un groupuscule religieux. Interrogé par 24 heures, l'avocat du père évoque un mouvement évangélique fondamentaliste. Il indique que la mère et la fille auraient été abritées durant toutes ces années par des membres vaudois de cette communauté.

ats/kkub

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