Le Conseil d'Etat vaudois bascule à droite, Valérie Dittli élue au détriment de Cesla Amarelle

Pour Olivier Meuwly, historien et membre du PLR, le basculement à droite de la majorité au Conseil d’Etat vaudois ne changera probablement pas grand-chose dans le canton. Aucune véritable politique d’opposition gauche-droite n'est donc à attendre, comme il l'explique au micro de La Matinale.

Selon lui, l'ambiance des élections françaises a trop déteint sur les commentaires autour de ces élections vaudoises. "On est en Suisse tout de même. Il y a un système collégial, un système parlementaire fort, la démocratie directe: les bouleversements drastiques sont assez rares. Il ne se passera ni plus ni moins a priori que quand la gauche a pris la majorité il y a 11 ans. Ce qui est vrai en revanche, c’est que certains thèmes seront colorés un peu différemment."

Certes, l’entente cordiale vaudoise, "qu’on appelait le compromis dynamique entre le PS de Maillard et le PLR de Broulis", va disparaître car les deux acteurs principaux ne sont plus au gouvernement. Mais d'après Olivier Meuwly, elle continuera sous une autre forme.

"En tout cas, à court terme, il n’y aura pas de grand changement. Car la majorité des acteurs, gauche et droite confondues, ont connu les années 90 qui ont été dramatiques pour le canton de Vaud. Cette décennie a été le bassin de ce compromis dynamique qui s’est mis en place au début du 20e siècle. En revanche, ce qui est possible, c’est le changement de génération qui est en train de s’opérer, notamment à gauche au sein du Grand Conseil, avec de nouvelles personnalités qui n’ont pas vécu ces années et qui ont une vision plus combative de la politique."

>> Ecouter l'interview complète d'Olivier Meuwly :

Keystone - Jean-Christophe Bott

Alors que l’UDC espérait obtenir un siège pour Michaël Buffat au Conseil d’Etat, ce dernier arrive en 9ème position avec 44,57% des voix. "Nous avions deux objectifs avec cette campagne: il s’agissait de basculer le Conseil à la majorité centre-droite et de placer Michaël Buffat", explique Kevin Grangier, président de l’UDC Vaud. "Je regrette que cela se fasse sans Michaël Buffat, mais je suis convaincu qu’on pourra compter sur les élus de l’Alliance pour faire bouger les choses dans notre sens", ajoute-t-il.

>> L'interview de Kevin Grangier dans Forum :

Cela fait toutefois dix ans que le parti agrarien n’arrive plus à convaincre dans le canton de Vaud. Mais le président y croit toujours: "Avec cette nouvelle dynamique, l’UDC sera plus écoutée. Je suis convaincu que l’influence que peut avoir notre parti au sein du gouvernement sera plus grande maintenant."

>> Un canton ingérable, tiraillé entre gauche et droite? Le débat dans Forum entre Jessica Jaccoud, présidente du PS Vaud, et Marc-Olivier Buffat, président du PLR Vaud :

La socialiste Cesla Amarelle, à la tête du département de la Formation, n'a pas été réélue ce dimanche, arrivée en 8ème position après la centriste Valérie Dittli. Elle a analysé sa défaite au micro de la RTS: "On a eu une très forte mobilisation de la gauche, qui s'est vue dans les résultats. Malheureusement, il y a aussi eu une forte mobilisation de la droite, en particulier dans les campagnes. Cela a suffi, avec aussi un mécontentement d'un certain nombre d'enseignants, à faire basculer la majorité", analyse la socialiste.

Si la droite n'a eu de cesse pendant la campagne d'attaquer les questions de la formation, l'Yverdonnoise voit également dans son résultat un vote-sanction du corps enseignant, fatigué, à l'égard de la cheffe de la formation.

>> L'interview de Cesla Amarelle dans Forum :

>> L'interview de Cesla Amarelle dans le 19h30 :

"Je suis très émue", lance Valérie Dittli (Le Centre), au micro de Forum après son élection au Conseil d’Etat vaudois, en 7ème position avec 48,86% des voix. La jeune femme de 29 ans a créé la surprise et permis de faire basculer la majorité du Conseil d’Etat à droite, après 11 ans de majorité de la gauche.

>> L'analyse dans Forum :

Même si ce mandat est une première pour la jeune femme et qu’elle a conscience que "c’est une grande responsabilité", elle compte rester claire sur sa position et défendra les valeurs de son parti avant tout. "Je suis très fidèle à mes valeurs. (…) On a créé pour cette campagne une dynamique avec l’Alliance, avec des priorités communes, mais je reste fidèle à mon parti", annonce-t-elle.

>> L'interview de Valérie Dittli dans Forum :

>> L'interview de Valérie Dittli dans le 19h30 :

Mineur jusqu'ici en terre vaudoise, le parti du Centre pourrait connaître un nouvel engouement avec l'élection de Valérie Dittli au Conseil d'Etat. "Je ne serais pas surpris par une vague d'adhésions", estime l'une des figures du parti, Axel Marion.

Cette élection, même si elle est surtout liée à la figure de Valérie Dittli, doit nous permettre de mieux nous faire connaître, affirme l'ancien député et candidat au Conseil d'Etat. "Il y a beaucoup de travail, mais notre marge de progression est importante", juge-t-il.

Le Centre, autrefois PDC, n'est plus représenté au Grand Conseil vaudois depuis, justement, la démission d'Axel Marion en 2020. Il avait quitté le parlement lorsqu'il était devenu secrétaire général de la HES-SO.

"Ces dernières années, notre histoire a été davantage faite de bas que de hauts. Mais nous pourrions entrer dans une nouvelle dynamique", affirme-t-il, tout en insistant sur l'importance de rester "humble".

Avec l'élection des conseillers nationaux PLR Frédéric Borloz et Isabelle Moret au gouvernement vaudois, leurs deux sièges au Conseil national à Berne se libèrent. Les deux premiers "viennent-ensuite" sont les députés du Grand Conseil Rémy Jaquier et Daniel Ruch.

Interrogé par l'agence Keystone-ATS, le syndic de Corcelles-le-Jorat, Daniel Ruch, 59 ans, a dit qu'il était partant pour aller siéger sous la Coupole fédérale. La réponse du premier, l'ex-syndic d'Yverdon Rémy Jaquier, 70 ans, n'était pas encore connue dimanche en fin de journée. Il ne s'est pas représenté au Grand Conseil le 20 mars dernier pour une nouvelle législature cantonale.

La PLR Isabelle Moret, élue au gouvernement, se félicite du résultat des élections. "Je remercie les Vaudoises et les Vaudois qui nous ont fait confiance. Nous avons pu reprendre une majorité de centre-droit au Conseil d'Etat. Mais j'ai aussi un petit pincement de coeur pour ceux qui ne sont pas élus. Michaël Buffat a fait la campagne avec nous. J'ai aussi une pensée pour Cesla Amarelle, que je connaissais bien de l'époque du Conseil national", a-t-elle déclaré.

Pour la nouvelle conseillère d'Etat, la majorité de droite a été obtenue grâce à un programme très concret. "Il y avait une volonté de changement de la part de la population. L'Alliance entre les trois partis a été un succès. Ça doit nous inspirer pour l'avenir. Se mettre autour d’une table et regarder ce que sont nos valeurs communes pour obtenir des majorités."

Valérie Dittli s'est dite émue après son élection surprise au Conseil d'Etat. "Je veux simplement dire un immense merci. Je ne m'attendais pas à cela quand je me suis lancée. L'Alliance a marché. Le centre-droit a de nouveau la majorité et c'est ça qui compte", a déclaré la centriste de 29 ans.

"Des dossiers importants vont arriver. Ce sont des années-clé pour décider où on veut aller, notamment avec les questions du climat. Je me réjouis du mandat, de pouvoir avancer et trouver des solutions", a-t-elle ajouté au micro de la RTS.

L'actuelle présidente du gouvernement vaudois et candidate arrivée en tête dimanche, la socialiste Nuria Gorrite, a affirmé que "les forces de gauche restent debout" malgré la perte de la majorité au Conseil d'Etat. Elle a ajouté que "c'est un moment difficile pour Cesla Amarelle", grande perdante du jour.

"Nous savions que ce serait serré" pour la dernière place, soit le septième siège. "Nous avons réussi une remontada" par rapport au premier tour, mais pas pour l'ensemble du ticket rose-vert, a-t-elle dit.

De gauche à droite: Vassilis Venizelos (Vert.e.s), Isabelle Moret (PLR), Rebecca Ruiz (PS), Nuria Gorrite (PS), Christelle Luisier (PLR), Frédéric Borloz (PLR), Valérie Dittli (Le Centre).

Tous les candidats à l'élection ont pris le chemin de l'aula des Cèdres, à Lausanne, pour répondre aux médias.

Le candidat de l'UDC Michaël Buffat n'a pas été élu, mais il se félicite du résultat de l'Alliance de la droite. "On a réussi notre pari. On était une équipe de cinq et on a pu placer quatre candidats, une majorité, dans ce gouvernement. Je suis très heureux. A titre personnel j'aurais préféré être élu, mais on a réussi notre objectif. Il m'a peut-être manqué d'aller plus convaincre dans les milieux urbains", déclare-t-il.

Avec l'élection de Valérie Dittli ce dimanche, le Centre (ex-PDC) entre pour la première fois au Conseil d'Etat vaudois. L'élue de 29 ans a dit son "émotion" de devenir conseillère d'Etat. "C'est aussi une grande surprise pour moi. Je peine à réaliser ce qu'il m'arrive", a-t-elle reconnu.

"Je suis très heureuse, même si je regrette que toute l'équipe de l'Alliance de droite n'ait pas passé", a-t-elle ajouté, en référence à la non-élection de l'UDC Michaël Buffat.

Présidente du Centre Vaud, un micro parti dans le canton, la Zougoise d'origine s'est dite "fière" de placer pour la première fois son parti au Conseil d'Etat. "C'est une nouvelle ère pour nous", a-t-elle relevé.

Tweet Le Centre

>> Le portrait de Valérie Dittli dans le 12h45 :

Réunis à Lausanne, les candidats de l'Alliance de la droite affichent un grand sourire après l'annonce des résultats. Les candidats du ticket rose-vert déplorent quant à eux la non réélection de Cesla Amarelle.

Tweet Yoan

Dernière commune à livrer son résultat, Morges a voté majoritairement à gauche, mais Valérie Dittli conserve sa sixième place. La centriste crée donc la surprise et est élue au Conseil d'Etat vaudois. Avec ce résultat, la majorité au gouvernement bascule à droite: Isabelle Moret (PLR) et Frédéric Borloz (PLR) obtiennent aussi un siège. Christelle Luisier (PLR) avait déjà été élue lors du premier tour.

Le deuxième tour a été remporté par la socialiste Nuria Gorrite, suivie par sa collègue de parti Rebecca Ruiz. Le Vert Vassilis Venizelos est cinquième et fait son entrée au gouvernement.

La socialiste Cesla Amarelle n'est en revanche pas réélue. Michaël Buffat (UDC) termine en huitième et dernière position.

"Ça va être très dur. Apparemment, Cesla Amarelle ne sera pas réélue. C'est vraiment triste pour elle et le canton", déplore le conseiller national socialiste Samuel Bendahan.

Selon lui, sa collègue de parti est victime du basculement de majorité qui se dessine au Conseil d'Etat. "La population a souhaité avoir quatre personnes de droite et trois de gauche au gouvernement et changer de paradigme. Il faut en prendre acte. J'aimerais saluer tout le travail qu'a fait Cesla Amarelle, personne n'a douté de ses compétences."

Valérie Dittli (Le Centre) recueille 1685 voix de plus grâce au vote de Lutry. Cesla Amarelle (PS), quant à elle, n'en obtient que 1048. La centriste compte désormais 4440 voix d'avance et consolide sa sixième place, synonyme d'élection au Conseil d'Etat.

Il ne reste plus que les résultats de Morges, mais l'entrée de Valérie Dittli au gouvernement ne semble plus faire aucun doute.

Les résultats d'Yverdon sont tombés. Si la ville a largement voté à gauche, rien ne bouge au niveau des six candidats élus. A 96% du dépouillement, la socialiste Cesla Amarelle, septième, compte 3803 voix de retard sur la centriste Valérie Dittli. Les résultats de Morges et de Lutry sont encore attendus.

La sixième et dernière place pour le Conseil d'Etat vaudois se joue entre Valérie Dittli et Cesla Amarelle, avec un avantage pour l'instant de 4000 voix pour la jeune centriste. Les villes d'Yverdon et de Morges n'ont pas encore livré leurs résultats.

Carton plein pour l'alliance rose-verte en ville de Lausanne. Les quatre candidats de gauche ont obtenu de très bons scores, loin devant leurs concurrents de droite. Nuria Gorrite (PS) est arrivée en tête avec 68,79%.

Les résultats de Lausanne sont tombés... et rebrassent les cartes pour les premières places. A 92% du dépouillement, les socialistes Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz prennent la tête de ces élections. Le Vert Vassilis Venizelos remonte quant à lui à la cinquième place et serait donc élu au Conseil d'Etat. Cesla Amarelle (PS) et Michaël Buffat (UDC) occupent les deux dernières places et n'accéderaient donc pas au gouvernement. La majorité du gouvernement passerait à droite pour l'instant.

Selon Marc-Olivier Buffat, président du PLR Vaud, "la majorité au Conseil d'Etat va basculer à droite". D'après lui, le septième et dernier siège devrait se disputer entre Michaël Buffat (UDC) et Vassilis Venizelos (Vert·e·s).

Alors que Valérie Dittli (Le Centre) est en train de créer la surprise, Marc-Olivier Buffat vante ses qualités. "Elle a enthousiasmé beaucoup de gens. L'Alliance vaudoise a très bien fonctionné, il y a très peu de biffages."

La droite semble toujours en mesure de prendre la majorité au Conseil d'Etat vaudois. A 72% du dépouillement, les PLR Frédéric Borloz et Isabelle Moret sont en tête.

Les deux conseillers nationaux s'acheminent, sans surprise, vers une élection au côté de leur colistière PLR Christelle Luisier, qui était passée dès le premier tour.

Les socialistes sortantes Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz, qui suivent en troisième et quatrième position, devraient conserver leur place au sein du gouvernement.

Juste derrière, la centriste Valérie Dittli est toujours en passe de créer une énorme surprise, elle qui occupe le cinquième rang.

L'UDC Michaël Buffat est pour l'instant le dernier des élus. Mais sa marge est faible sur le Vert Vassilis Venizelos, qui le talonne de 2000 voix.

Déjà en difficulté lors du premier tour, Cesla Amarelle ferme actuellement la marche. La socialiste compte 6000 voix de retard sur Michaël Buffat.

Plusieurs villes ont déjà livré leur verdict (Vevey, Montreux, Nyon, Renens), mais il manque encore Lausanne.

L'avancée des candidats de gauche est notamment due aux résultats de la commune de Nyon. L'alliance rose-verte a été plébiscitée.

A 66% du dépouillement, Nuria Gorrite (PS) et Rebecca Ruiz (PS) sont passées devant Valérie Dittli (Le Centre). Derrière, l'écart se réduit entre le Vert Vassilis Venizelos et l'UDC Michaël Buffat. Un peu moins de 3000 voix séparent désormais les deux hommes.

Frédéric Borloz (PLR) arrive en tête à Montreux, avec 54,27% des voix. Nuria Gorrite (PS) est deuxième avec 53,30% et Rebecca Ruiz (PS) troisième avec 53,28%.

A l'inverse de la tendance qui semble se dessiner à l'échelle du canton, la ville de Vevey a plébiscité les candidats de gauche. Nuria Gorrite (PS) arrive en tête, suivie de Rebecca Ruiz, Vassilis Venizelos (Vert·e·s) et Cesla Amarelle (PS).

Près de la moitié (49%) des bulletins de vote ont été dépouillés. Frédéric Borloz (PLR) est toujours devant, talonné par sa collègue de parti Isabelle Moret. Le duo de tête semble creuser l'écart sur Valérie Dittli (Le Centre), en troisième position. Nuria Gorrite (PS), Rebecca Ruiz (PS) et Michaël Buffat (UDC) sont dans un mouchoir de poche.

Un écart assez net semble déjà se dessiner avec les deux dernières places, occupées par Vassilis Venizelos (Vert·e·s) et Cesla Amarelle (PS). Déjà en difficulté au premier tour, ils comptent respectivement 4000 et 6000 voix de retard sur Michaël Buffat. Rappelons que seuls six candidats seront élus au Conseil d'Etat.

La participation à ce deuxième tour est estimée à 39,19%. Les Vaudois et les Vaudoises semblent s'être davantage mobilisés que lors du premier scrutin (34%).

>> Le point sur les élections vaudoises dans le 12h30 :

Keystone - Jean-Christophe Bott

Après le dépouillement de 34% des bulletins de vote, trois candidats de l'alliance de droite sont en tête. Frédéric Borloz (PLR) recueille le plus de suffrages, suivi d'Isabelle Moret (PLR) et Valérie Dittli (Le Centre).

A l'heure actuelle, Nuria Gorrite (PS), Rebecca Ruiz (PS) et Michaël Buffat (UDC) seraient aussi élus.

Venizelos Vassilis (Vert·e·s) et Cesla Amarelle (PS) resteraient donc sur le carreau. Mais tout cela est à prendre avec des pincettes: les résultats sont encore partiels et les grandes communes, qui votent traditionnellement à gauche, n'ont pas encore livré leur verdict.

Les bureaux de vote sont désormais fermés. Les premiers résultats de ces élections vaudoises sont attendus dès 12h00.

Le deuxième tour de l'élection au Conseil d'Etat vaudois est très indécis et le suspense total. Après la seule élection de la PLR Christelle Luisier au premier tour, les huit candidats en ballottage vont se disputer les six sièges restants.

>> Le suivi du premier tour : La PLR Christelle Luisier réélue au Conseil d’Etat dès le premier tour, stabilité au Grand Conseil

Ce scrutin s'annonce comme un véritable duel bloc contre bloc opposant une alliance de droite (PLR, UDC et Centre) à un ticket rose-vert, avec chacun quatre candidats. Deux d'entre eux resteront sur le carreau.

Majoritaire depuis dix ans au château St-Maire, la gauche cherche à conserver ses quatre sièges, mais elle a été mise en difficulté lors du premier tour du 20 mars. Aucune des trois ministres socialistes sortantes n'a en effet été élue, Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz arrivant en 4e et 5e positions, derrière trois PLR, et Cesla Amarelle ne terminant qu'au 8e rang, derrière un UDC et une centriste.

Le candidat écologiste qui les accompagne, le député au Grand Conseil Vassilis Venizelos, a fermé la marche des favoris avec son 9e rang.

>> Une alliance de gauche fragilisée avant le second tour :

A droite, le but consiste à remplacer deux futurs retraités, Pascal Broulis et Philippe Leuba, mais aussi à reconquérir la majorité. Pour y parvenir, une alliance a été scellée dès le premier tour afin de lancer une liste "diversifiée" composée de trois PLR - la sortante Christelle Luisier, Isabelle Moret et Frédéric Borloz -, d'un UDC - Michaël Buffat - et d'une centriste - Valérie Dittli.

Et le pari ambitieux de cette droite plurielle a parfaitement fonctionné le 20 mars. Elle a réussi à faire élire Christelle Luisier, qui a décroché de justesse la majorité absolue (50,08%).

L'ancienne syndique de Payerne, arrivée en cours de législature, a devancé ses deux colistiers de parti, Isabelle Moret et Frédéric Borloz. Les deux conseillers nationaux ont réussi à coiffer, de quelques centaines de voix, Nuria Gorrite et Rebecca Ruiz. A ce triplé PLR s'est ajouté le bon résultat des deux autres membres de l'"Alliance vaudoise", Michaël Buffat (6e) et la présidente du Centre Vaud Valérie Dittli (7e).

>> La droite vaudoise veut renverser la majorité au gouvernement :

Qui déteste le sexisme autant que le thon en boîte parmi les candidats et candidates au gouvernement vaudois? Qui a entrepris une formation continue pour être à la hauteur de ses objectifs politiques? Qui dit avoir fait progresser le taux de réussite des apprentis dans le canton de Vaud?

Les journalistes de la RTS ont envoyé un questionnaire aux candidats en lice. Maude Richon vous propose dans la vidéo ci-dessous un best-of de leurs réponses, en 20 secondes par personne.