Une trentaine de médecins cadres et chefs de clinique ont accepté de prêter main forte "dans ces circonstances exceptionnelles", annonce mardi le CHUV. Sa porte-parole Catherine Cossy précise que ces renforts permettront "d'assurer les tournus" pour permettre le fonctionnement des urgences et la supervision des hospitalisations.
Ces médecins devront provisoirement "se détourner de certaines de leurs tâches habituelles et espacer leurs consultations non urgentes", poursuit Catherine Cossy. Des délais sont ainsi à prévoir pour l'obtention de rendez-vous ambulatoires non urgents au sein de ce département.
Le CHUV assure toutefois que cette réorganisation n'est que temporaire. En tout cas cinq médecins doivent être engagés à partir de juin et un retour progressif à la normale est attendu d'ici l'automne. Un nouveau chef du Service de pédiatrie, dont le nom n'est pas encore connu, entrera également en fonction en août, suite au départ à la retraite du titulaire actuel Umberto Simeoni.
Nombreuses absences
Les difficultés rencontrées par le Service de pédiatrie étaient connues. En novembre dernier, le syndicat SSP avait notamment dénoncé "une situation très critique" en raison du manque de personnel, mettant en garde contre les conséquences pour les patients et les employés.
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Le CHUV avait reconnu ces difficultés. Elles s'expliquent, selon lui, par des départs à la retraite et plusieurs absences dues au Covid-19 ainsi qu'à des congés maternité ou maladie. Ces absences sont d'autant plus difficiles à combler que le marché de nouveaux médecins souffre de pénurie.
Pour mémoire, la maternité du CHUV a aussi été confrontée l'an dernier à un tel manque de personnel. De nouveaux postes avaient été créés pour soulager ce département.
ats/ther