Service de pédiatrie du CHUV: Philippe Eckert indique que la qualité des soins est "assurée"

Dans les colonnes du quotidien Le Temps, le personnel évoque des journées de 14 heures sans pause, des médecins piochés dans des sous-services de pédiatrie et leur peur de commettre des erreurs.

"Affirmer que la qualité n'est pas garantie, c'est perfide par rapport à l'investissement de tous les professionnels soignants qui, jour après jour, mettent toutes leurs compétences au service des patients pour assurer cette qualité aux urgences."

Interrogé jeudi dans le 12h30 de la RTS, le directeur du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) Philippe Eckert assure que "toutes les mesures sont prises pour garantir la qualité des soins et la sécurité". Elles ont "toujours été assurées", dit-il.

Des consultations reportées

Principale conséquence, des consultations non-urgentes doivent être reportées. "Mais un délai d'attente ne signifie pas une baisse de la qualité, souligne-t-il. C'est temporaire. Dès l'automne, nous pourrons rétablir la situation."

Il rappelle que le CHUV a pris "depuis plus d'une année" des décisions pour assurer le travail du Service de pédiatrie. Il reconnaît toutefois une situation "difficile". Philippe Eckert l'explique par le fait que les postes vacants ne trouvent pas preneur. "C'est la raison pour laquelle nous avons dû renforcer notre structure d'urgence et d'hospitalisation, en particulier en faisant appel à des spécialistes d'autres services."

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Selon le président du groupement des pédiatres vaudois, Claude Bertoncini, il faudrait augmenter les budgets et le nombre de postes de travail. "C'est déjà fait, répond Philippe Eckert. Nous avons alloué l'an dernier des postes supplémentaires, qui ne sont aujourd'hui pas pourvus. Je n'ai pas sur mon bureau des demandes de renforts auxquelles je n'aurais pas répondu positivement."

Propos recueillis par Agathe Birden/vajo