Le Conseil d'Etat motive sa décision par le fait que la procédure pénale est toujours pendante. De plus, les circonstances ayant présidé à la suspension, prononcée en février dernier jusqu'au 30 juin, "n'ont pas sensiblement évolué jusqu'à ce jour", écrit-il mercredi dans un bref communiqué.
Dysfonctionnements
Pour rappel, l'affaire avait fait éclater au grand jour des divisions au sein de la municipalité. Les collègues d'Elise Buckle lui reprochent d'avoir fait fuiter des informations confidentielles dans le cadre de l'enquête administrative lancée à la suite de dysfonctionnements au sein l'administration communale.
L'exécutif nyonnais, mené par le syndic Daniel Rossellat, avait déposé une plainte pénale contre la municipale, puis demandé au Conseil d'Etat de suspendre Elise Buckle de ses fonctions.
Cette dernière considère cette mise à l'écart comme une injustice et a fait recours contre la décision de suspension. La Cour de droit administratif et public (CDAP) n’a pas encore rendu son verdict.
ats/asch