Les poids lourds écologistes boudent le Sénat: après Sophie Michaud-Gigon et Léonore Porchet, deux figures vertes vaudoises siégeant sous la Coupole fédérale, c’est la conseillère nationale Valentine Python qui renonce. Elle l'a dit samedi dans les colonnes de 24 Heures: ce n’est pas l’envie qui lui manque mais elle veut se légitimer davantage à la Chambre du peuple.
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Du côté de la section cantonale des Vert-e-s, pour une candidature idéale, il faut deux choses: une aura vaudoise et une expérience d’élu. Seulement voilà, des élus à Berne chez les Vert-e-s, il n’en reste plus qu’un qui n'est pas encore sorti du bois: Raphaël Mahaim. Un vient-ensuite qui a repris le siège de Daniel Brélaz, et qui vient de faire son entrée au Conseil national. Mais il est toujours en intense réflexion, a-t-il confié à la RTS.
Candidatures d'élus cantonaux
Face au mastodonte Pierre-Yves Maillard, le candidat socialiste, c’est à se demander si les écologistes vaudois redoutent de ne pas faire le poids.
Alice Genoud, présidente des Vert-e-s vaudois, reste confiante: plusieurs personnes sont dans les starting-blocks et les candidatures vont tomber cette semaine, affirme-t-elle. Mais il faudra s’en remettre à des élus cantonaux.
La conseillère aux Etats vaudoise Adèle Thorens Goumaz avait annoncé en août qu'elle quitterait la politique fédérale en fin de législature pour se consacrer à "un nouveau chapitre dans sa vie".
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Thibaut Clémence/kkub