Actuellement, quelque 20'000 élèves sont déjà engagés dans ce cursus numérisé. L’Etat de Vaud désire étendre ces méthodes à l’ensemble de la scolarité obligatoire d’ici 2026.
Gregory Durand, le président de la Société pédagogique vaudoise, explique dans le 12h30 de la RTS que la démarche consiste d'abord à se poser des questions. Elles sont de plusieurs ordres: pédagogiques, sanitaires ou encore environnementales.
"Est-ce bien d'avoir des enfants face à des écrans toute la journée ou pendant des heures?", se demande-t-il. Au niveau de l'environnement, "quel est l'impact d'avoir des tablettes, des ordinateurs, des écrans et des télévisions dans la classe?", questionne-t-il.
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Un possible "gadget"
Les pétitionnaires souhaitent ainsi "appuyer sur le bouton pause", selon les mots de Gregory Durand. Une analyse reprenant les trois thèmes évoqués plus haut doit être menée, afin de tirer "un bilan pour pouvoir savoir si on continue" et, en cas de réponse positive, "savoir où rectifier le tir".
Gregory Durand fait par ailleurs part de ses doutes sur la technologie dans le milieu scolaire. "La technologie n'équivaut pas à l'innovation dans la pédagogie", lance-t-il. "Si on a un outil qui ne résout pas les problèmes d'échecs scolaires, qui ne diminue pas les inégalités entre les élèves, on est face à un gadget."
Propos recueillis par Mathias Délétroz
Adaptation web: ami