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L'ATE opposée à la 3e voie de l'A1 entre Chavornay et La Sarraz (VD)

L'OFROU veut élargir l'utilisation de la BAU sur l'A1, comme ici à la hauteur de Morges. [Keystone - Laurent Gilliéron]
Dans le canton de Vaud, l'ATE s'oppose à l'élargissement de l'autoroute entre La Sarraz et Chavornay / La Matinale / 60 sec. / le 26 octobre 2022
L'Association Transports et Environnement (ATE) s'oppose à l'utilisation de la bande d'arrêt d'urgence (BAU) comme troisième voie sur l'autoroute A1 entre Chavornay et La Sarraz. Elle craint notamment une augmentation du trafic motorisé.

L'ATE a découvert "avec stupeur cet énième projet d'extension routière en terres vaudoises", écrit-elle mardi dans un communiqué.

Très remontée, elle se dit prête à déposer un recours au Tribunal administratif fédéral si ses arguments ne sont pas entendus.

Uniquement sur la chaussée Jura

L'Office fédéral des routes (OFROU) avait mis le projet à l'enquête publique jusqu'au lundi 24 octobre. L'objectif est de fluidifier le trafic sur l'autoroute entre Yverdon-les-Bains et Lausanne. Cette première étape concerne le tronçon entre Chavornay et La Sarraz, sur environ 6,2 kilomètres, et uniquement sur la chaussée Jura.

Pour l'ATE, l'office "s'acharne" à augmenter le nombre de voies de circulation alors qu'il est prouvé que cela ne fait qu'augmenter le trafic et, in fine, la congestion.

La BAU est déjà utilisée en terres vaudoises, depuis 2010 à hauteur de Morges et depuis 2020 entre Villars-Ste-Croix et Cossonay.

Un encouragement à la voiture?

Le projet péjore la qualité de l'air et augmente le bruit, ajoute l'association. L'OFROU fait également fi des Accords de Paris, dans lesquels la Suisse s'est engagée à réduire ses émissions carbonées, poursuit-elle.

L'augmentation des voies de circulation joue un rôle d'appel d'air auprès des automobilistes et encourage les gens à se déplacer en voiture, estime encore l'ATE.

ats/oang

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