Le Conseil d’Etat présente à sa famille ses condoléances émues, a-t-il indiqué dans un communiqué dimanche soir. Il salue également "son engagement sans faille" au service de la population et des institutions vaudoises.
Sa carrière au Conseil d’Etat s’inscrit d’abord dans un contexte de crise financière et de dégradation de l’emploi. Les années 1990 sont ensuite marquées par une profonde crise économique.
Engagement pour le m2
En 17 ans de fonction, Daniel Schmutz a progressivement et durablement modernisé la prévoyance sociale, poursuit le Conseil d'Etat. Il s’est aussi engagé très tôt pour la construction du "métro nord-est lausannois", l’actuel m2, finalement réalisé dans les années 2000.
Au début de sa carrière, ce membre du parti socialiste s’est d’abord engagé comme conseiller communal dans sa ville de La Tour-de-Peilz. Elu député au Grand Conseil vaudois dans les années 1970, il y a présidé le groupe socialiste avant son élection au Conseil d’Etat le 5 mai 1981.
Il sera réélu au Conseil d’Etat en 1982, 1986, 1990 et 1994. Sa carrière gouvernementale le verra d’abord diriger brièvement le Département des finances (1981-1982), avant de prendre les rênes de la prévoyance sociale et des assurances, qu’il dirigera une dizaine d’années. Il a également dirigé le Département des travaux publics, de l'aménagement et des transports jusqu’en 1998, date à laquelle il choisit de ne pas se représenter. Daniel Schmutz présida le Conseil d’Etat en 1986, 1992 et 1996.
Issu d’une famille d’enseignants
Issu d’une famille d’enseignants de la Riviera vaudoise, le socialiste, né en 1943 à La Tour-de-Peilz, a obtenu deux licences à l’Université de Lausanne: l’une en sciences commerciales (HEC), l’autre en sciences économiques.
En 1958, il devient chef de l’Office arboricole, puis collaborateur du Bureau fédéral de statistiques en 1967, avant d’accéder aux fonctions de secrétaire général de l’Union fruitière vaudoise en 1968, puis de secrétaire général de la Fédération vaudoise des caisses maladie en 1974.
ats/kkub