Publié

Yverdon lance le chantier de sa future centrale de chauffage à distance

Transition thermique: Une centrale de chauffage à distance est en construction à Yverdon-les-Bains (VD)
Transition thermique: Une centrale de chauffage à distance est en construction à Yverdon-les-Bains (VD) / 12h45 / 1 min. / le 1 novembre 2022
La première pierre de la future centrale de chauffage à distance Y-Cad a été posée mardi à Yverdon-les-Bains. La commune vaudoise poursuit sa transition écologique avec cette infrastructure qui permettra de chauffer 700 immeubles à distance.

La centrale de chauffage renouvelable, construite au cœur du parc scientifique d'Yverdon-les-Bains (Y-Parc), permettra de chauffer 4000 ménages et d'en diminuer les émissions de CO2 de 15%. Elle devrait être mise en service au printemps 2024 pour alimenter le réseau thermique de la commune.

Une valorisation des déchets de bois

"Ce chantier va être particulièrement innovant", souligne le directeur général de la société Y-Cad, Pierre-Alain Kreutschy, dans le 12h45 de la RTS. "On va utiliser des déchets de bois de la région pour nous permettre de valoriser cette énergie locale de manière circulaire."

Cette solution durable, efficace et respectueuse de l'environnement favorisera la réduction de CO2. La centrale produira à terme 58 millions de kilowattheures, soit 18% des besoins en chaleur de la ville.

Développer tout le potentiel local

"Yverdon est une ville avec des bâtiments assez denses, des locatifs très adaptés pour le chauffage à distance", relève le municipal en charge des Energies, Benoist Guillard.

"Yverdon a peu de ressources naturelles et veut développer tout le potentiel de production renouvelable et locale", souligne-t-il: "Le chauffage par le bois régional, le photovoltaïque, l'éolien et la géothermie."

Pour atteindre les objectifs en 2035

Ce nouveau chantier est une étape-clé dans la transition énergétique de la commune du Nord vaudois.

L'expansion du chauffage à distance permettra à la cité thermale d'atteindre ses objectifs en la matière en 2035, avec une réduction de près de moitié du CO2 et de la consommation énergétique globale par habitant.

Geneviève Dentan/oang

Publié