Les Verts vaudois lancent Raphaël Mahaim pour le Conseil des Etats

Les Verts vaudois étaient réunis en assemblée générale extraordinaire à Renens pour établir leur stratégie en vue des élections fédérales d'octobre 2023. Et les quelque 180 délégués présents ont opté dans un premier temps - et à la quasi-unanimité - pour un ticket à deux avec le candidat socialiste Pierre-Yves Maillard, dans le but de reconquérir les deux sièges qu'ils détenaient ensemble entre 2007 et 2019.

Ils ont plébiscité ensuite Raphaël Mahaim dès le premier tour de scrutin. Il était opposé à la présidente du Grand Conseil vaudois Séverine Evéquoz.

Pour rajeunir le Chambre haute

Interrogé dans l'émission Forum, Raphaël Mahaim a mis en avant "un certain renouvellement" nécessaire de la politique. "J'ai 20 ans de moins que la moyenne d'âge du Conseil des Etats, mais en même temps j'ai déjà 16 ans d'expérience parlementaire aux trois niveaux de l'Etat", a-t-il rappelé.

L'écologiste a aussi souligné que les Verts sont représentés aujourd'hui par quatre femmes et un seul homme à la Chambre des cantons. "Donc on compense déjà très largement, au sein des Verts, le déficit en représentation féminine (…) Et les socialistes ont aussi beaucoup d'élues féminines".

Raphaël Mahaim avait annoncé sa candidature le 24 septembre dernier dans la presse régionale.

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L'écologiste vaudois avait accédé au Conseil national en mars dernier, en reprenant le siège laissé vacant par Daniel Brélaz. L'avocat de 38 ans, domicilié à Lussy, est père de trois enfants. Il a été conseiller communal à Echichens (2006-2009) et député au Grand Conseil vaudois (2007-2021).

Séverine Evéquoz écartée

L'actuelle présidente du Grand Conseil vaudois, Séverine Evéquoz, était la seule autre membre des Verts à briguer l'investiture pour la Chambre haute. Elle s'était lancée le 26 septembre.

La Lausannoise entendait apporter au Conseil des Etats ses compétences professionnelles et "une réelle conviction politique". Elle a également profité de l'assemblée à Renens pour signaler son intérêt pour la course au National.

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Trois conseillères nationales avaient en revanche renoncé à se présenter: Sophie Michaud-Gigon, Léonore Porchet et Valentine Python.

Un seul mandat pour Adèle Thorens

La sénatrice verte sortante, Adèle Thorens, avait annoncé en août qu'elle ne briguerait pas un deuxième mandat à la Chambre des cantons. L'ancienne co-présidente des Verts suisses avait ravi le siège socialiste après le retrait de Géraldine Savary en 2019.

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Le deuxième siège vaudois aux Etats est actuellement occupé par le PLR Olivier Français. Ce dernier devrait annoncer s'il brigue un troisième mandat la semaine prochaine.

oang