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Faute de places, des migrants trouvent refuge à la caserne de Moudon

Une chambre aménagée pour les requérants d'asile, notamment ceux en provenance d'Ukraine, mardi 20 décembre 2022 à la caserne militaire de Moudon (VD). [KEYSTONE - Laurent Gillieron]
Face à la forte pression migratoire, de plus en plus de requérants d’asile sont hébergés dans des casernes militaires / La Matinale / 2 min. / le 21 décembre 2022
La caserne de Moudon (VD) accueille depuis début novembre des requérants d'asile et des ressortissants ukrainiens en quête de protection. L'armée a mis ces locaux à la disposition du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) pour faire face à la vague migratoire.

Ils sont actuellement une cinquantaine sur place. Mais ces chiffres peuvent très vite changer, du jour au lendemain. Les flux de migrants et de réfugiés ukrainiens sont impossibles à anticiper, a expliqué mardi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) lors d'une visite de presse.

Les migrants sont pour l'heure installés dans les chambres de la caserne, prévues pour les recrues. Cela représente quelque 350 places d'hébergement.

Les lieux doivent être rendus à l'armée d'ici la fin de l'année. Les migrants trouveront abri dès janvier dans la halle multisport du site, qui a une capacité de 200 places.

>> Réécouter les précisions du 12h30 lors de l'arrivée des premiers requérants d'asile à la caserne de Moudon :

Le site de la caserne de Moudon (VD) devrait accueillir 480 requérants d'asile dès 2028. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Vaud: les premiers requérants d’asile arrivent à la caserne de Moudon / Le 12h30 / 1 min. / le 14 novembre 2022

Arrivés de Boudry

Avant d'arriver dans la Broye, les requérants sont en principe d'abord passés par le centre fédéral de Boudry (NE) où ils ont été enregistrés et ont passé une première visite médicale.

Faute de places, ils ont ensuite été envoyés sur d'autres sites, notamment à Moudon, mis à la disposition du SEM pour faire face à la plus grande vague migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale, explique le SEM.

Moudon offre "un centre temporaire d'urgence pour que les gens puissent avoir un toit sur la tête et un lit dans lequel dormir", a expliqué Anne César, porte-parole du SEM. "On les retransfère à Boudry pour la suite de la procédure au fur et à mesure que des places s'y libèrent", a-t-elle ajouté.

ats/iar

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