Affluence record pour la 8e édition du marché Bô Noël à Lausanne

Après deux années marquées par la pandémie, le marché a retrouvé son public, battant même le résultat de 400'000 visiteurs atteint en 2019. Ce succès devrait permettre à Bô Noël de renouer avec les chiffres noirs, a-t-on pu lire dans un communiqué dimanche. La manifestation disposait d'un budget global de 1,8 million de francs.

Principale nouveauté de cet hiver, le rendez-vous a investi la place du Château à la Cité, y installant sa grande roue. Avec une programmation orientée "familles", le coeur historique de la ville a réussi à trouver son public, notent les organisateurs. Même si le nouvel espace s'avérait calme en semaine, plus animé le week-end.

Toujours davantage de touristes

Autre première, une "Duplex Room", chambre d'hôtel pour deux, s'est installée dans un lieu inédit, le jardin du Musée historique. Elle a rapidement affiché complet. Joli succès aussi pour le marché des papilles, situé sur la place de l'Europe. Et le soir du Réveillon, une traditionnelle silent disco géante a rassemblé 3000 fêtards sur la place Centrale.

Selon les organisateurs, Bô Noël séduit "de plus en plus de touristes et devient au fil des années un atout majeur de la destination Lausanne". Ils constatent en 2022 une nette augmentation des visiteurs italiens, russophones ou espagnols, sans compter les Suisses alémaniques, toujours plus nombreux.

Le marché se dit "heureux" de participer ainsi à l'attractivité de la ville durant les Fêtes. Ce rayonnement bénéficie aussi aux commerces, aux hôtels et aux restaurants de la ville, précise le communiqué.

Concurrence déloyale

Un début de réponse aux restaurateurs de Qui va payer l'addition qui ont écrit à la ville pour se plaindre de la concurrence déloyale et disproportionnée causée par les bars de la manifestation, comme l'a révélé récemment 24 Heures. "Nous ne prenons pas position à ce stade", a réagi Olivier Gallandat, chargé de communication de Bô Noël. "Mais nous sommes ouverts à la discussion. Nous sommes prêts à discuter avec toutes les parties prenantes, notamment pour bien comprendre leurs griefs", a-t-il ajouté.

ats/lan