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L'ex-conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba prêt à s'engager dans l'Eglise évangélique réformée du canton

Philippe Leuba prêt à s'engager pour le Conseil synodal de l'EERV. [Keystone - Valentin Flauraud]
L'ex-conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba prêt à s'engager dans l'Eglise évangélique réformée du canton / Le Journal horaire / 20 sec. / le 1 mars 2023
L'ancien conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba se présente au Conseil synodal (exécutif) de l'Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV). Quatre candidats sont en lice pour trois sièges à la suite de récentes démissions. L'élection aura lieu le 11 mars.

Dans une interview accordée à 24 heures, Philippe Leuba affirme avoir été sollicité par des membres du Synode (législatif). "Le week-end dernier, j'ai été approché par plusieurs membres du Synode qui m'ont demandé d'y réfléchir sérieusement. J'ai fait l'objet de deux démarches indépendantes l'une de l'autre. Je suis alors un peu tombé des nues, avant de me décider à me rendre disponible pour l'EERV", explique mercredi l'ancien ministre PLR de l'Economie et de Sports dans le quotidien vaudois.

"Ma réflexion s'est faite indépendamment des autres candidatures. Je l'ai dit à ceux qui m'ont appelé et à Sylvie Arnaud, la présidente du Synode: si l'on estime que ma candidature divise ou est susceptible de causer des difficultés, je ne la maintiendrai pas. Cela ne semble apparemment pas être le cas", précise-t-il.

De front avec son mandat au CIO

Philippe Leuba s'exprime aussi sur certaines de ses motivations. "J'ai beaucoup reçu de la part de l'Eglise réformée, et j'ai toujours affirmé mes convictions de chrétien engagé. Je pense que ceux qui ont la chance d'avoir la foi trouvent plus facilement un sens à leur vie", dit-il. Il ajoute encore souhaiter "offrir de son temps et de son énergie à cette Eglise".

S'il est élu, Philippe Leuba estime qu'il pourra mener de front ce mandat et celui qu'il exerce actuellement au CIO. "Je travaille à 30% en tant que conseiller au CIO, je siège dans quelques conseils d'administration et serais occupé à 40% au Conseil synodal". Il a quitté le gouvernement l'été dernier après trois mandats.

Le Conseil synodal de l'EERV a dû faire face l'automne dernier à trois démissions, dont celle de sa présidente Marie-Claude Ischer, sur fond de problèmes de gouvernance et de tensions entre l'exécutif et le législatif.

ats/lan

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