C'est un peu la déception du jour pour ces touristes venus en partie d'Australie à la découverte de l'Europe. "On a renoncé à certaines destinations juste pour venir ici", a déploré l'un d'eux samedi dans le 19h30. "On était tous prêts et surexcités à l’idée de monter. Donc oui, c’est une grosse déception. Mais je pense que la sécurité passe d’abord, donc pas de problème."
Une perte économique
Une journée d'été comme celle de samedi, 1000 à 1500 personnes font normalement le trajet jusqu'au sommet. Cette panne pèsera donc certainement lourd sur les recettes. "C'est un manque à gagner, mais pour l'heure, on s'affaire à trouver la panne. On parlera des chiffres la semaine prochaine et on va discuter avec les assurances", explique le directeur de Glacier 3000 Bernhard Tschannen.
En attendant, les estivants révisent leurs plans. "On devait faire la via ferrata de la Tête aux Chamois. Eh bien, on va devoir faire trois heures de randonnée imprévues, mais on va quand même la faire", rigolent deux amis. "Nous reviendrons une autre fois et on traversera de toute façon un jour ou l’autre le pont au sommet du glacier", relativise quant à elle une touriste néerlandaise.
Et puis il y a les puristes de la montagne, autrement dit celles et ceux qui avaient déjà décidé de monter à pied. Pour eux, une bonne paire de chaussures suffit avant trois heures de marche de marche pour les plus affûtés. Les autres devront attendre lundi au mieux pour atteindre les sommets.
Christophe Sierro/fgn