En attendant la fin du chantier, le club du Nord vaudois a élu domicile à la Maladière, à Neuchâtel, où il doit jouer ses matchs à huis clos. A Yverdon-les-Bains, d’importants travaux sont en cours depuis le mois de juin. Une dizaine d'entreprises œuvrent à la métamorphose du stade, qui doit coûter environ deux millions de francs, dont 1,8 million a déjà été validé par le conseil communal.
Le responsable d’exploitation des installations sportives Alain Bättig explique dans La Matinale que l'éclairage doit être remis à neuf et qu'un nouveau dispositif de sécurité sera installé. "Le tour du terrain sera barricadé avec des barrières rigides de 2,5 mètres", indique-t-il.
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Changement d'atmosphère
"C'est dû à différents débordements survenus les années précédentes", explique Greg Perrenoud, le chef du service des sports de la ville d'Yverdon-les-Bains. "Les supporters adverses se déplacent souvent avec un millier de personnes, qu'il faut contenir", précise-t-il.
"Les exigences de la Super League sont poussées. Nous sommes conscients qu'elles vont dénaturer le stade", reconnaît Greg Perrenoud. Il évoque les barrières, qui vont changer l'ambiance. Auparavant, le stade provoquait "un sentiment de proximité avec les joueurs", mais à ses yeux, la clôture va désormais lui donner "un aspect de prison".
Déroulement des rencontres facilité
Ces nouvelles installations ne sont pas vouées à disparaître, même dans le cas où Yverdon-Sport serait relégué en Challenge League. "Les mesures facilitent a priori la tenue des matchs", note Greg Perrenoud. "L'idée est de se mettre en conformité cette année au niveau de la sécurité et de l’accueil des médias et de nous pencher avec le club sur un projet de stade pour ces prochaines années qui répondra à l'entier des exigences", déclare-t-il.
En attendant, l'objectif est d’être prêt à jouer, le 24 septembre, un premier match (vraiment) à domicile devant le public.
Reportage radio: Julie Rausis
Texte web: ami