Les gens du voyage quitteront Lausanne d'ici au 17 septembre

Selon la Municipalité, ces gens du voyage originaires de France, "s'engagent irrévocablement à quitter le P+R en laissant les lieux propres d'ici au 17 septembre 2023 à 19h00". "Ils s'engagent également à continuer à s'acquitter la somme de 13'500 francs par semaine à titre d'indemnité pour, notamment, l'eau, l'électricité".

"Lors de l'audience menée ce jour par le juge délégué de la Chambre patrimoniale cantonale, une convention faisant partie intégrante du jugement à intervenir a été trouvée entre la Municipalité et les gens du voyage", précise la Ville.

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Impératif archéologique

La Municipalité lausannoise avait entamé une procédure judiciaire afin de pouvoir expulser - avant le 31 août - les quelque 130 caravanes installées sur le parking-relais de la Bourdonnette sans autorisation préalable. La mesure était motivée par des impératifs liés aux fouilles archéologiques prévues sur le site.

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Dans un premier temps, la Ville avait autorisé par convention une résidence temporaire, de 15 jours en 15 jours, moyennant un dédommagement financier à hauteur d'une vingtaine de francs par véhicule et par jour. Cela avait permis de réguler la situation, compenser les coûts pour la collectivité (eau, électricité, déchets, nettoyages) et répondre aux problèmes de voisinage.

Puis en raison des fouilles, la Municipalité avait signifié aux gens du voyage son besoin de reprendre possession du terrain. Malgré la volonté municipale d'aboutir à un accord sur une date concertée de départ, les discussions n'avaient pas abouti, les gens du voyage refusant de s'engager à quitter les lieux.

La Municipalité avait donc décidé de recourir à la justice pour procéder à leur expulsion, par voie de requête provisionnelle, seule voie légale disponible pour obtenir l'évacuation du parking.

La police engagée, si nécessaire

Les gens du voyage "s'engagent à laisser un libre accès à la parcelle dès le lundi 4 septembre 2023 à 07h30 afin que les véhicules liés au chantier (archéologique) puissent y accéder". "A défaut, ordre est déjà donné à la police de faire exécuter les engagements précités sur simple réquisition de la commune de Lausanne, sous la supervision du juge délégué", souligne-t-on.

Les dates du 4 et 17 septembre permettent de concilier les préparations des travaux de fouilles et la fin de l'occupation du P+R. Cela évite aussi une longue procédure judiciaire

"Les dates du 4 et 17 septembre permettent de concilier les préparations des travaux de fouilles et la fin de l'occupation du P+R. Cela évite aussi une longue procédure judiciaire", affirme Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la Sécurité et de l'Economie.

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ats/vajo