Ce déménagement forcé n'est pas sans conséquences pour les chevaux du Haras national qui doivent être protégés du son. "On a pris des mesures pour protéger les chevaux. On a mis par exemple des rideaux en feutre pour étouffer le son qui pourrait potentiellement les déranger. Des tests ont aussi été effectués en mars, avec un rapport qui a été approuvé par le vétérinaire cantonal", explique Inès Lamon, responsable d'exploitation au Haras national d'Agroscope, à Avenches, dimanche dans le 12h45.
En effet, les 500 musiciens qui jouent à proximité des écuries pourraient perturber les 56 chevaux situés à quelques mètres de là. "Pendant le spectacle, le personnel passe régulièrement dans les écuries pour surveiller que tout se passe bien et que les chevaux ne sont pas stressés", explique également Sabrina Briefer, responsable de l'équipe recherche au Haras national.
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Un défi pour les organisateurs
Si les chevaux vivent sereinement ce festival, son organisation a été un véritable défi, explique Ludovic Frochaux, le directeur du festival. "On a dû construire une arène provisoire. Par rapport à l'amphithéâtre romain, il y a une plus grande proximité entre le public et les musiciens. C'est finalement quelque chose qui plaît au public".
Le festival de musique militaire retrouvera ses quartiers définitifs en 2029 après la restauration complète des arènes romaines d'Avenches.
Maurice Doucas/hkr