Des horaires étendus à l'étude pour le futur local d'injection de la Riponne à Lausanne

Présenté en avril dernier par la Municipalité, le projet du futur local d'injection de la Riponne, une antenne-pilote de l'Espace de consommation sécurisé ouvert en 2018 au Vallon, devait ouvrir au nord de la place, 6 jours sur 7, de 15h30 à 21h30.

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Mais depuis plusieurs jours, les critiques fusent. Après la gauche radicale et des associations, le Conseil communal a demandé mardi soir une extension des horaires d'ouverture.

Devant l'hémicycle, la municipale en charge de la cohésion sociale Emilie Moeschler a indiqué que plusieurs pistes sont déjà étudiées, dont celle d'une ouverture du local d'injection de la Riponne dès le matin, 7 jours sur 7.

Conciliation avec l'activité nocturne

"C'est un impératif", estime-t-elle, dans La Matinale de la RTS. "Mais pour la fin de la journée, nous sommes en train d'étudier comment cela peut se concilier avec l'ouverture des boîtes de nuit, la fermeture des bars.... Ce qui est sûr, c'est que nous voulons une plus grande amplitude horaire entre le local du Vallon et celui de la Riponne, avec également une ouverture le dimanche."

Il ne faut pas se mentir, nous n'avons pas de baguette magique

Après la levée des oppositions, le futur local d'injection de la Riponne devrait ouvrir ses portes durant le mois de novembre à Lausanne. "Il ne faut pas se mentir, nous n'avons pas de baguette magique. Il s'agit toutefois des meilleures choses qui sont expérimentées actuellement, qui ont été mises en place dans d'autres villes et qui sont saluées par les professionnels."

L'ouverture d'un local de repos pour les toxicomanes, encadré par des professionnels, est aussi à bout touchant, non loin de la place de la Riponne.

Le Conseil communal a aussi appelé la Municipalité à informer la population plus régulièrement sur les mesures d'accompagnement prises pour les personnes toxico-dépendantes.

Un groupe antidrogue

Pour apaiser le voisinage, le volet répressif n'avait pas été oublié. Le municipal en charge de la Police Pierre-Antoine Hildbrand avait annoncé fin août la création d'un groupe antidrogues de 42 agents, dédié à la lutte contre le deal.

>> Voir le reportage du 19h30 avec les patrouilles de police :

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Durant l'été, plusieurs médias se sont fait l'écho de situation de consommation de drogue en pleine rue, parfois à proximité d'enfants.

, la municipale Emilie Moeschler avait fait part de sa préoccupation et avait assuré que la municipalité "prend cette situation très au sérieux" et "partage le constat d'une forte dégradation ces derniers mois".

Robin Baudraz/vajo